LES MOGOTES
"Pins majestueux, falaises de calcaire, plantations de tabac, le Parque Nacional Vinales est l'une des plus belles régions de Cuba. Blottie dans la Sierra de los Organos, cette vallée de 11 km sur 5 a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1999 pour ses spectaculaires buttes de calcaire (les mogotes), mais aussi pour l'architecture de ses fermes et villages traditionnels.
Cette région se trouvait autrefois surélevée, il y a 100 millions d'années, des rivières souterraines rongèrent le soubassement et formèrent de vastes grottes dont les toits s'effondrèrent par la suite, ne laissant subsister que les parois érodées que l'on voit aujourd'hui. Il s'agit du plus bel exemple de vallée karstique à Cuba.
A Vinales, havre de tranquillité, les rocking-chairs se balancent sur les vérandas, et les guajiros coiffés de sombreros rentrent chez eux à cheval après une journée de labeur dans les champs de tabac. Malgré le passage de deux ouragans successifs, Gustav et Ike, en 2008, la ville n'a rien perdu de son charme."
Lonely Planet
Plus nous passons du temps à Cuba, plus nous avons l'impression que cette île est une vraie prison, pour ce peuple et un peu pour nous, mais nous, nous sommes que de passage. Les murs, c'est la mer !
Les maisons sont toutes équipées de barreaux... cela me rappelle le Pérou, qui était pour des questions de sécurité, même si cette île est considérée comme sécuritaire.
Pour avoir internet, nous devons acheter une carte (qui se vend à l'heure), dont les prix varient entre 4 et 7 euros et dans certains endroits, nous devons montrer une pièce d'identité où tout est retranscrit pour en avoir une. Internet, c'est soit dans les cybercafés (il y en a pas beaucoup) soit dans les grands hôtels de luxe. Evidemment, c'est sous contrôle, certains sites sont bloqués et le débit est très lent.
A Vinales, comme dans les 3 villes où nous sommes allés, nous logeons dans une "casa particular" (maison particulière). Là aussi, c'est réglementé... A Cuba, les logements sont soit des hôtels ou des "casa particular" déclarées. Il est impossible de loger chez l'habitant, sans que cela soit sa profession. Si vous avez des amis qui vivent à Cuba, vous ne pourrez pas loger chez eux, à condition de faire une déclaration et de se faire passer pour de la famille.
Les prix des "casa particular" varient, entre 20 et 30 CUC (soit 15 à 25 euros).
Sur cette île, il y a 2 monnaies officielles : le Peso Cubain (pour la plupart des Cubains) et le CUC (pour les touristes, la plupart des commerces et les Cubains qui ont un peu plus les moyens).
1 CUC, équivaut à 25 Pesos Cubains... le salaire moyen d'un Cubain est de 18 euros, soit à peu près, ce que je dépense pour une nuit dans une "casa particular"... vous aurez compris, pays très pauvre ! Ils ont subi de plein fouet la crise économique. L'embargo Américain est toujours en vigueur, selon certaines rumeurs, ce serait Castro, qui voudrait que cela reste tel quel, de manière à avoir une main mise sur son peuple et de continuer à entretenir ce fameux : anti-Américains. Les produits, viennent de la Chine, et de la Russie.
A Vinales, l'architecture est un peu différente... c'est toujours aussi colorée, mais il n'y a pas de maisons coloniales... elles sont toutes basses. Nous en profitons, pour visiter cette belle région, à pied, dans ce décor de "mogotes", qui me rappelle un l'Asie !
Des ananas...
Une famille, dans une charrette, nous propose de nous emmener plus loin sur le chemin... super, mode de transport, que nous n'avons pas encore essayé !
Cela secoue dans tous les sens, et les planches sur les côtés bougent, car elles ne sont pas fixées ! Très bon moment !
Grand merci, pour cette jolie balade !
Le séchoir à tabac... cigare, spécialité Cubaine !
Les rues de Vinales...
"Fondée en 1943 par les disciples d'Antonica Izquierdo, qui avait découvert les vertus curatives de l'eau à une époque où les campesinos (paysans) de la région n'avaient pas accès à la médecine conventionnelle, la communauté montagnarde de Los Aquaticos, s'établit à flanc de montagne. Quelques familles y vivent encore. La tradition s'est éteinte en 2002 avec le dernier patriarche qui pratiquait encore les soins."
Lonely Planet
A bientôt, à la Capitale, pour d'autres histoires... Cuidate !
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