KATMANDOU
LA CAPITALE NEPALAISE
Je sais que cela fait parti de ce genre de voyage et d'ailleurs, c'est le but rechercher. Même si j'aime bien me poser de temps en temps, j'adore changer de lieu. Mais, ce n'est pas toujours facile, car au fond de soi, nous savons très bien que dans la plupart du temps, plus jamais, nous y retournerons. Là, en l'occurrence, je ne sais pas si j'y reviendrais un jour, mais cela m'a été extrêmement difficile de partir, surtout, quand j'ai vu en montant dans le taxi, le matin très tôt, et à ma grande surprise, ces 4 mains, s'agiter au loin, pour me dire au revoir. Je tenais à vous dire un grand MERCI, Moïse et Anne-Claude, de m'avoir si bien accueillie, car il est vrai que ce n'est pas évident, surtout que nous nous connaissions pas, sauf à travers nos mails, de recevoir et de bien recevoir quelqu'un chez soi, pour partager son quotidien : MERCI.
Avec "notre" chauffeur de taxi attitré, je pars direction la gare routière, où je ne vais pas prendre un bus local, mais un bus spécial touristes et népalais, qui ont un peu plus les moyens. Ce n'est pas pour une question de confort, car même si je n'ai pas de place pour mes jambes, j'adore les bus locaux, mais c'est tout simplement pour la sécurité. Ils sont réputés pour rouler comme des "dingues" et donc, terminent quelque fois dans le ravin. D'ailleurs, Valérie lorsqu'elle est partie sur Katmandou, en a vu un... ok, jouons la sécu !
La gare routière On peut tout transporter en bus, vélo, scoot,...
7 heures de route, avec les arrêts, pour aller sur Katmandou... c'est une route extrêmement empruntée, car elle rejoint les 2 grosses villes du Népal. Beaucoup de camion, de bus, ...
pont suspendu, comme il y en a partout
Je fais la route, avec Michèle qui vit à Embrun (un petit clin d'oeil pour vous Gigi et Dédé) et qui est avec un couple de français. J'ai bien l'impression, que la France est un peu partout. Ils ont fait, avant de venir sur Pokhara, le trek de la vallée du Langtang, celui que je veux faire... suite à un désistement ! J'ai donc de bonnes raisons d'y croire. Très enthousiaste pour mon périple, elle me racontait que lorsqu'elle était âgée d'une vingtaine d'années, dans les années 68, elle était partie, avec 2 copines, faire l'Amérique du Sud, pendant 3 ans. Elles ont alterné tourisme et travail... pas toujours facile, mais de très bons souvenirs. Faut dire que pour l'époque, cela n'avait rien à voire avec maintenant, où le tourisme était moindre, c'était pour les personnes qui avaient de l'argent où pour les purs routards. Aujourd'hui, tout est ouvert et je dirais que c'est plus facile, grâce au développement de la communication : l'internet et le wi-fi, sont partout ; les téléphones aussi, etc. Quelque fois, je regrette cette époque où tout devait être plus naturel... car le tourisme de masse, change les pays. Mais je ne peux pas jouer les rabats-joies non plus, l'internet me facilite beaucoup la vie, ne serait-ce par ce blog, skype où pour des recherches et des réservations. En fait, il faudrait un mixte des 2... ça va, je ne demande pas grand chose !
Arrivée à Katmandou, où je vais retrouver Antonella, la fille que j'ai rencontrée à Jaisalmer en Inde, par l'intermédiaire d'Ashok. Elle est là que pour 3 jours, pour une histoire de visa. Quand tu as fini tes délais d'autorisation dans un pays, quelque fois, il suffit simplement de sortir du territoire, et tu peux y retourner tout de suite après. Antonella, a décidé d'y rester 3 jours, avant de reprendre l'avion pour l'Inde. Je vais passer 1 journée avec elle où nous allons séjourner à Katmandou. Visite de Thamel, quartier hyper touristique, mais idéal pour faire des achats, car ce sont que des magasins et restaurants.
Thamel... de bonne heure, où il n'y a pas encore foule et où, tout n'est pas ouvert !
Le réseau électrique... whaouuuu ! Comment ils font pour s'y retrouver ?!! En tout cas, je n'aimerais pas y mettre les mains.
Par contre lui, ça ne le gêne pas ! Comment il fait pour retrouver le problème ?!! De plus, il faut avoir sacrément confiance en ses collègues ! Nous ne pouvons pas tous en dire autant !
Il y a beaucoup de choses à voir à Katmandou, mais j'en ai fait qu'une infime partie. Petite balade à pied, dans la vieille ville.
"Le temple de Nateshwar, est dédié à un avatar de Shiva, dieu newar de la Musique comme le rappellent les cuivres de la porte d'entrée représentant des créatures jouant de divers instruments."
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Le temple de Nateshwar...
... et ses drôles de créatures, jouant de la Musique
Le stupa Kathesimbhu
"Bas relief en pierre ouvragé du IXème siècle, qui montre Shiva assis en compagnie de Parvati sur le mont Kailash. Sa main est posée sur le genou de son épouse en un geste de possession dans la position appelée : Uma Maheshwar. D'autres divinités et créatures, dont Nandi, le taureau de Shiva, les entourent."
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Shiva et Parvati... entourés des divinités, créatures et de Nandi
Ce grand balcon en bois, au-dessus des magasins,
a reçu les premières fenêtres vitrées de Katmandou
Garuda, agenouillé Vishnu à quatre bras, du X ou du XIème siècle
"Une souche avec des monnaies, clouées par centaines, autant d'offrandes au dieu des maux de dents."
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Souche des monnaies... juste à côté d'une pub Pepsi, cela ne pouvait pas être mieux placé !
"Asan Tole, est la place commerçante la plus animée du vieux Katmandou. Ce grand axe sud-ouest / nord-est fut pendant des siècles la principale artère marchande de la ville et le point de départ de la route caravanière vers le Tibet. Le sanctuaire majeur est ici le temple des Annapurnas."
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La place Asan Tole l'agitation autour, ne l'empêche pas de dormir !
Le temple des Annapurnas
des ruelles de magasins de cuivre
"Le temple d'Akash Bhairab, où Bhairab du temple du Ciel. Du balcon, Quatre lions de métal dominent la rue. Les non-hindous ne peuvent entrer."
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Le temple d'Akash Bhairab Vous voulez un pipo ?!?
"L'Itum Bahal, avec sa cour rectangulaire est le plus vaste bahal (cour de monastère bouddhique) de la vieille ville. Il constitue un havre de paix dans le chaos urbain."
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L'Itum Bahal
"La fenêtre en bois, désignée comme la deshay madu en népali, ce qui signifie : rien ne l'égale."
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La fenêtre en bois
"Le Yatkha Bahal, une immense cour ouverte, avec à son centre, un stupa évoquant un mini-Swayambhunath (stupa de la ville de Bodnath). Derrière celui-ci, au dernier étage du bâtiment ancien, quatre superbes étais de bois sculpté datant des XII et XIII ème siècles et restaurés en 2002. Ils représentent des yaksha (nymphes), l'une d'elles portant gracieusement un bébé sur la hanche."
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Le bâtiment ancien et ses 4 étaies
Zoom, sur 2 des 4 nymphes, dont la première portant un bébé
Dernière soirée avec Antonella,... où en l'espace d'une gorgée, je me suis sentie en France, en votre compagnie les Ginettes !
Tchiiiiiiin !
Aujourd'hui, à la première heure, direction la poste... soit 10 h, l'heure d'ouverture ! 10 h 15, est l'heure plus juste. J'essaie d'envoyer tous les 2-3 mois, mes livres de voyage... histoire de délester mon sac ! Je pourrais les laisser sur place, mais disons que ce sont mes compagnons de voyage et que je n'ai pas envie de les abandonner... sentimentale, me diriez-vous, éh oui ! Ma bible m'avait prévenue et elle ne s'est pas trompée... envoyer un colis est une histoire de patience et un vrai parcours du combattant. Tout d'abord, il faut remplir un formulaire, avec ton nom, adresse, numéro de passeport, le nombre d'objet, ce que c'est, etc.
Le formulaire
Ensuite, tu passes au "guichet" d'à côté... il remplit une partie du formulaire, contrôle ton passeport,... et il te demande une estimation approximative de la valeur de ton colis !
Puis, avec ton colis, direction le bureau de derrière, où il y a 3 hommes... un qui fouille ton colis, l'autre qui note et le troisième, baaaah je ne sais pas !
Ensuite, tu reviens au point de départ, où tu dois remplir une feuille avec le nom du destinataire et de l'expéditeur. Pendant ce temps là, un des hommes de la poste, va pouvoir commencer son cours de couture ! Oui, oui, vous avez bien lu : la couture !
La séance de couture...
... avec application, je vous prie ! puis, la cire...
... un peu partout sur la couture et des coups de tampon !
Vous pensez que c'est terminé ?! Eh bien, non ! Bon j'avoue, nous arrivons à la fin... il faut maintenant que je passe à la caisse. Tu payes en fonction du poids, mais également de la dimension de ton colis, d'où avoir une boîte au plus près de son contenu. Voilà, maintenant, c'est fini ! Cela n'aura pris qu'une heure ! Et encore, j'étais la première à passer... très bonne expérience et drôle aussi. En tout cas, cela ne donne pas envie d'ouvrir ce paquet, après un tel ouvrage !
Maintenant, je vais faire ma virer, toujours à pied, dans le Durbar square de Katmandou. "C'est sur Durbar square que les rois de la cité étaient couronnés et que se dressait leur palais (durbar). Même si le souverain a quitté l'Hanuman Dhoka pour un palais à Narayanhiti, au nord, il y a près d'un siècle, la place demeure le coeur de la vieille ville. Elle conserve par ailleurs le patrimoine architéctural le plus spéctaculaire de la capitale.
Si la majeure partie de la place date des XVII et XVIII ème siècles (beaucoup des bâtiments d'origine sont bien plus anciens), de nombreux édifices durent être rebâtis après le terrible séisme de 1934. L'ensemble a été classé au patrimoine mondial de l'Unesco en 1979."
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"Le Maju Deval, est un temple dédié à Shiva. Du haut de ce grand temple à triple toit, le regard domine la place et les toits de la ville. Des marchands d'oeillets installent leurs étals au pied du temple (ou des rickshaws, qui en font leur station).
Construite en 1690 par la mère du roi de Bhaktapur, Bhupatindra Malla. En bas de l'escalier, un petit sanctuaire blanc dédié à Kam Dev, le dieu hindou de l'Amour et du Désir, a été construit dans le style des sikhara indiens, avec sa haute flèche en forme d'épi de maïs."
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Le Maju Deval... ... et ses différentes vues
Le petit sanctuaire blanc
"Gaddhi Baithak, ce bâtiment néoclassique de style européen ferme le côté est de Durbar square. Construite en 1908, cette partie du palais d'Hanuman Dhoka date de la période Rana et contraste étrangement avec l'architecture népalaise traditionnelle qui domine la place. La National Gallery de Londres aurait, dit-on, fortement impressionné le Premier ministre Jung Bahadur, qui en aurait voulu une réplique."
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Gaddhi Baithak
"Le temple de Trailokya Mohan Narayan, est consacré à Narayan-Vishnu, comme en atteste le beau Garuda agenouillé devant l'entrée. Cette puissante statue de pierre fut érigée par la veuve du roi Prithvibendra Malla peu après la mort de son époux."
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Le temple de Trailokya Mohan Narayan... ... et son Garuda
"Le temple de Shiva-Parvati, dont les bustes des dieux semblent regarder, par la fenêtre de l'étage, les visiteurs qui déambulent. Edifié à la fin du XVIII ème siècle par Bahadur Shah, fils de Prithvi Narayan Shah, il fait effet de petit nouveau vu l'ancienneté des autres monuments."
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Temple de Shiva-Parvati... ... et ses bustes des dieux, qui nous épient !
"Le temple de Krishna... ce sanctuaire de forme octogonale fut construit en 1648-1649 par le roi Pratap Malla (1641-1674), peut-être pour rivaliser avec le superbe temple de Krishna édifié à Patan par le roi Siddhinarsingh. Il abrite des représentations de Krishna et de deux déesses qui, selon une inscription en sanskrit, sont les portraits du roi et de ses deux épouses. Une inscription en newari néglige de mentionner cet acte de vanité royale. Ce temple est un repaire de sadhus, qui posent pour la photo moyennant finance."
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Temple de Krishna
"La statue de Kala (Noir) Bhairab représente l'aspect le plus effrayant de Shiva. Cette gigantesque sculpture à six bras porte une guirlande de crânes et foule aux pieds un cadavre, symbole de l'ignorance des hommes. Elle aurait été trouvée dans un champ au nord de la cité, d'où Pratap Malla l'aurait rapportée. A l'origine taillée dans un seul bloc de pierre, sa main gauche supérieure a été restaurée. Selon la légende, proférer un mensonge devant Kala Bhairab entraînerait une mort instantanée. La statue fut jadis utilisée pour des sortes d'ordalies (jugements divins)."
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La statue de Kala (Noir) Bhairab
C'est bizarre, elle me rappelle quelqu'un !?!
"La Grosse Cloche, son tintement chasse les mauvais esprits ; vous ne l'entendrez toutefois que lors des pujas (prières) au temple de Degutaleju."
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"Hanuman Dhoka... la fondation du complexe palatial même remonte à la période licchavi (IV-VIII ème siècle), mais la plupart des bâtiments que l'on voit aujourd'hui datent du règne de Pratap Malla, au XVII ème siècle. Par ailleurs, le palais royal a fait l'objet de nombreuses rénovations ultérieures. Les parties les plus anciennes, Sundari Chowk et Mohan Chowk (toutes deux fermées), se situent au nord. L'ensemble comprenait à l'origine 35 chowk (cours) et s'étendait jusqu'à New Rd. Le séisme de 1934 le réduisit aux 10 chowk actuels."
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Les photos sont autorisées dans la cours et interdites dans le palais. D'ailleurs, je suis gentiment invitée, à tout mettre (sac à dos, appareil photos, chaussures) dans un casier, à l'entrée.
"L'aide apportée par Hanuman au noble Rama durant les péripéties du Ramayana explique les représentations du dieu-singe gardant les entrées principales. Revêtue d'un manteau rouge et abritée sous un parasol, une statue d'Hanuman (1672) surveille la dhoka ("entrée", d'où le nom du palais), flanquée d'étendards portant les deux triangles du drapeau népalais. Le visage du dieu a depuis longtemps disparu sous la couche de pâte vermillon appliquée par des générations de fidèles.
De part et d'autre de la porte trônent deux lions de pierre, chevauchés l'un par Shiva, l'autre par son épouse Parvati."
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"L'entrée de l'Hanuman Dhoka débouche directement sur le chowk le plus célèbre. Bien qu'édifiées à la période Malla, la plupart des constructions qui l'entourent datent de l'époque rana. Le Nasal Chowk devint alors le lieu de couronnement - et le resta jusqu'au sacre du roi Gyanendra, en 2001."
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"La Sisha Baithak ou salle d'audience des rois malla, dont la véranda abrite le trône malla et une galerie de portraits des monarques shah."
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"Le temple de Panch Mukhi Hanuman coiffé de cinq toits circulaires. Le culte d'Hanuman est réservé aux prêtres, seuls autorisés à entrer dans le temple."
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"Ironie de l'histoire, le palais abrite un musée dédié au roi Tribhuvan (1911-1955) qui renversa les Rana, et à ses successeurs Mahendra (1955-1972) et Birendra (1972-2001).
il donne un aperçu de la vie privée du roi par des reconstitutions de sa chambre et de son bureau, avec des effets personnels, parfois surprenants tels l'oiseau empaillé fétiche (un peu mité !), les gants de boxe, la canne-épée et l'aquarium poussiéreux. Des trônes splendides, des photos de chasse et l'habituelle collection de monnaies complètent ce tableau de la monarchie. Des coupures de presse sur le roi Mahendra et sur le massacre de la famille royale perpétré en 2001 par Dipendra, le fils du roi Birendra."
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Dans la cours du palais, je tombe sur un groupe de touristes français (comme il y en a beaucoup), où leur guide les presse, car il est presque l'heure de l'apparition de la déesse, soit midi. Bien évidemment, je les suis... direction Kumari Bahal, qui se situe à côté de Gaddhi Baithak. Bien sûr, nous ne sommes pas les seuls... c'est qu'elle est très attendue, cette déesse ! Même si il est interdit de la prendre en photo.
Midi pile... RIEN ! Le guide demande à l'homme, qui siège devant la fenêtre... elle ne viendra pas, car elle n'a pas envie : quelle capricieuse cette déesse !
Là, où aurait dû apparaître la déesse...
"Kumari, une fillette choisie pour incarner la déesse de la ville jusqu'à sa puberté. Bien qu'il existe un certain nombre de déesses vivantes dans la vallée de Katmandou, La Kumari Devi de Katmandou est la plus importante. Choisie dans la caste des orfèvres newar, elle doit avoir entre 3 ans et l'âge de la puberté et présenter 32 signes distinctifs très précis, qui vont de la couleur des yeux à la forme des dents en passant par le son de sa voix. Son horoscope doit évidemment se révéler favorable.
Toutes les candidates répondant à ces critères sont rassemblées dans une pièce obscure où sont disposées 108 têtes de buffles sanguinolentes et où des hommes affublés de masques horribles viennent danser sur des sons terrifiants. Cette mise en scène ne saurait effrayer une incarnation de Durga. Aussi la fillette qui garde son sang-froid ne peut-elle être que la nouvelle Kumari. Enfin, comme lorsqu'il s'agit de déterminer le futur dalaï-lama, la dernière épreuve consiste pour la fillette à reconnaître les vêtements et ornements portés par celle qui l'a précédée.
Ainsi devenue la Kumari Devi, l'enfant s'installe avec sa famille dans le Kumari Bahal où elle vit recluse, ne sortant que pour quelques cérémonies annuelles.
Le règne de la Kumari prend fin dès ses premières règles, ou toute autre perte de sang accidentelle. Elle redevient alors une simple mortelle et l'on se met en quête d'une nouvelle déesse. A son départ, la Kumari reçoit une dot conséquente, mais le retour à l'existence des mortels peut être difficile. Epouser une ancienne Kumari porterait malheur... Est-ce une superstition ou la crainte d'épouser une femme trop capricieuse qui a donné naissance à cette croyance ?"
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D'autres photos de Durbar square...
Le coin des garçons...
... et celui des Ginettes Népalaises
Terminé l'aspect culturel pour aujourd'hui... j'espère que vous avez bien tout enregistré, je vous interrogerez à mon retour ! Maintenant, direction un temple, qui est consacré à certaines personnes de mon entourage... comme d'habitude, je tairai les noms, histoire de ne pas créer de jalousie ! Mais les personnes concernées, se reconnaîtront... en tout cas, moi, je les reconnaîtrai
. Ce lieu, si familier, s'appelle Swayambhuanth... facile à dire, non ?!! Ok, prenons le nom anglais "Monkey Temple"... c'est mieux, non ?!! D'accord, en français, cela s'appelle "le temple des singes". Pour y aller, je vais prendre un rickshaw. Les premières fois que je suis allée en Asie, je ne voulais pas de ce moyen de transport, histoire de "conscience"... car tu es installée dans une petite "carriole", pendant qu'un gars pédale. Mais je me souviens de ce que tu m'avais dit Dom. et qui est juste, c'est que pour ces personnes là, ce sont leur gagne-pain ! Donc, même si je ne suis pas à l'aise... allons-y ! J'ai l'impression de me croire dans le film : "la cité de la joie", qui se déroule lui, en Inde... surtout dans les descentes : whaouuuuuu !
dans les ruelles de Katmandou Le rickshaw et son "pédaleur"
Il me reste encore un bon 45 minutes de marche, car cela grimpe pas mal, en tout cas, trop pour les "rickshaws". Et oui, cela se mérite un tel lieu !
"Swayambhunath est un temple bouddhique, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il vous ménera au coeur d'une iconographie religieuse foisonnante. Surnommé "Monkey Temple" (le temple des Singes), cet ensemble architectural dressé au sommet d'une colline s'organise autour d'un stupa blanc resplendissant, surmonté d'un bloc cubique doré portant sur chaque face les yeux du Bouddha, symbole récurrent dans toute la vallée.
Le spectacle des scultpures qui recouvrent la moindre surface, et les effluves de l'encens et des lampes à beurre flottant dans l'air rendent l'expérience exceptionnelle. L'atmosphère empreinte de spiritualité atteint son paroxysme le matin et le soir, quand les fidèles tournent rituellement autour du stupa, actionnant au passage les moulins à prières disposés à sa base. Le site offre une vue splendide sur la capitale Népalaise.
Selon la légende, la vallée de Katmandou était autrefois occupée par un lac (ce que confirment d'ailleurs les géologues) et la colline de Swayambhunath aurait "surgi d'elle-même" (swayambhu). On dit aussi que l'empereur Ashoka visita l'endroit il y a plus de 2 millénaires, mais les traces d'activité les plus anciennes remontent seulement à l'an 460. Au XIV ème siècle, les envahisseurs moghols venus du Bengale éventrèrent le stupa à la recherche d'or. Celui-ci fut restauré et agrandi au cours des siècles qui suivirent."
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Evidemment, pour accéder à cette colline, le passage des escaliers est obligatoire... et croyez-moi, la dernière partie est vraiment raide ! Quand je rentrerai en France et que je montrai mes escaliers, à chaque fois, j'aurai une petite pensée pour le Népal !
Le chemin pour y aller... trop pentu en rickshaw L'entrée du Temple
Une partie de l'ascension
Ils font tourner les moulins à prières
Cadre vraiment magnifique... mais où sont les singes ? "Dans la jungle", me répond un Népalais. La jungle, qui entoure le temple. Super, ils sont comme la déesse de Katmandou, de vrais capricieux ! Ok les amis, vous vous êtes bien vengés !
C'est sympa de voir, que tout le monde ne boude pas !
Avant de rentrer, je m'arrête chez Pramod, un ami de Valérie et d'Anne-Claude. Nous nous connaissons pas, mais là aussi, je suis très bien accueillie. Lors de nos premières conversations téléphoniques, il m'avait même proposé de loger chez eux, ils ont une chambre... c'est très gentil, mais j'ai goûté à Bodnath et pour rien au monde, je ne retournerai vivre à la capitale. J'arrive juste pour le dal bath, même si j'ai déjà déjeuné... cela ne se refuse pas. D'ailleurs, c'est le meilleur que j'ai mangé. Il a été préparé par Pramod et Pauline, une française qui est en stage chez lui, pendant plusieurs mois. Il organise des voyages sur mesure au Népal... là aussi, c'est un autre moyen de voyager. Pramod, fait parti des ces personnes, qui ont plusieurs vies en une. Il a travaillé sur Paris, comme cuisinier, pendant des années, d'où un français impeccable, etc. sa femme, pareille, parle très bien le français, mais je n'ai pas eu l'honneur de faire sa connaissance, car elle n'était pas là. Ce sont des personnes toujours en action. A ce moment là, j'étais à mes derniers jours au Népal et, énorme regret de ne pas les avoir, tous les 3, rencontrés plus tôt. Maintenant, il est temps pour moi, de retrouver mon havre de paix... direction Bodnath.
A très bientôt, pour d'autres histoires... Take Care Yourself !