Le Monde est à NOUS...

"Installée sur les rives du scintillant lac Pichola et encadrée par les falaises boisées des monts Aravalli, Udaipur occupe le cadre le plus romantique du Rajasthan, et peut-être même de l'Inde. De fabuleux palais, temples et haveli (demeures traditionnelles, souvent richement décorées), accessibles par une multitude de ruelles tortueuses, renforcent le charme naturel de la ville. Le qualificatif de "lieu le plus romantique du continent indien" lui fut appliqué pour la première fois en 1829 par le colonel James Tod, premier envoyé politique de la Compagnie britannique des Indes orientales dans la région. Aujourd'hui cependant, Udaipur cherche surtout à exploiter sa réputation auprès des touristes, et la romance paraît bien éculée : les quartiers situés le long du lac débordent d'hôtels, de magasins, de restaurants et d'agences de voyages, tandis que les petites rues autrefois parcourues par les piétons et les ânes sont la proie de bruyants embouteillages.

Une fois à l'écart de cette agitation, Udaipur conserve néanmoins une part de féérie, que nous pouvons découvrir à l'abri de ses merveilleux palais et monuments, mais aussi dans la beauté de son environnement, lors de tranquilles promenades en bateau sur le lac, dans l'animation de ses vieux bazars, ses belles boutiques et la jolie campagne alentour.

Udaipur fut fondée en 1568 par le maharana Udai Singh II, après le dernier pillage de la ville Chittorgarh par l'empereur moghol Akbar. Située sur un site beaucoup moins vulnérable que Chittorgarh, la cité, devenue la nouvelle capitale de la région du Mewar, fut cependant continuellement menacée par les invasions répétées des Moghols, puis des Marathes. Au début du XIXe siècle, l'intervention britannique mit fin à ces incursions avec un traité qui protégeait Udaipur des envahisseurs, tout en permettant aux chefs du Mewar de continuer à gérer les affaires intérieures. C'est l'ancienne famille royale, toujours influente, qui a récemment fait Udaipur une destination touristique de premier plan".

Lonely Planet

"Petite ville" comme dise les Indiens, "grosse ville" pour moi (plus de 600 000 hab, certes, à peine plus gros que NUaillé !). Moi, qui pensais louer un vélo pour visiter cette magnifique "petite ville", je vais vite mettre cette idée aux oubliettes, même si j'ai souscrit une très bonne assurance voyage... cela serait dommage de s'arrêter là ! De plus, ce que je n'avais pas vu dans ma courte apparition à Delhi, c'est qu'il faut aussi partager la route avec les "sacrées" vaches et ânes, et peut-être autres choses... car en Inde, j'ai l'impression que tout est sujet à la surprise.

Petite escale de 4 nuits, à l'hôtel Poonam Haveli, où la terrasse, comme une multitude d'autres hôtels, surplombe l'un des 3 lacs artificiels, le lac Pichola, qui veut dire "lac derrière le palais" et de sa belle île Jagniwas ; de la partie nord du city palace ; du palais de la mousson, perché sur une chaîne de montagne ; ... (photo actuelle, de la page d'accueil du blog). Ca va, il y a pire comme vue ! Eh oui, ce n'est pas facile tous les jours, la vie de TourDuMondiste !

     Ma première maison Indienne                                     la terrasse et sa vue panoramique

Petite balade à pieds, dans les ruelles, jusqu'au Gangaur Ghat, soit à peine 200 m de l'hôtel ! Il se constitue de 3 arches et marque l'entrée, dans la vieille ville, par le lac.

Le Gangaur Ghat, où une vache "sacrée" y fait son entrée !!!

Une fois entrée, des bruits de plongeons raisonnent, c'est la piscine naturelle des jeunes indiens... et pour les indiennes, c'est un peu plus loin sur la gauche (à droite sur la photo), la corvée de lessive...

                        
                    Piscine naturelle                                                 La corvée de lessive
 

Puis, un "Hello" ! "How are you ?" (comment vas-tu ?) "Where are you from ? (d'où viens-tu ?)... je pense que je vais en entendre souvent de ce genre de phrase, par les différents indiens que je vais côtoyer, car ce n'est pas encore la saison touristique (mois d'octobre, jusqu'à fin janvier). Voilà, comment je viens de faire la connaissance de "Saju". Jeune Indien, qui travaille en famille dans un magasin de "tailleur sur mesure" et qui est en repos... Il parle un peu le français : tourisme oblige ! Et se propose de me faire visiter Udaipur, en moto... mais oui bien sûr, n'ayant pas de poignée à l'arrière pour s'accrocher, je vais attendre pour ce genre de transport... "No problem", me dit-il ! ça, c'est la phrase typique de ce pays, car il y a des "no problem" à tout bout de champ ! Et d'un seul coup, qu'est-ce que j'entends ? Un air de musique, qui m'est si lointain, tant en époque qu'en distance...  Je vous laisse cliquer sur le lien : "air lointain". Et oui, encore une manip., mais je ne verrais pas pourquoi, il n'y aurait que moi, qui devrait "travailler"  !!!

C'est hallucinant, d'entendre cette mélodie de notre enfance, sortir des cordes d'un ravanhattha... et ce n'est pas tout, j'ai eu droit aux "frères Jacques"... Mais, cet artiste m'a également joué un air typique du Rajasthan (vous pouvez cliquez sur le lien : "air de Rajasthan"). Sur ces quelques notes, Saju revient avec un auto-rickshaw, d'où il le sort ? Je ne sais pas, "no problem" ! Et c'est parti pour un petit tour de la vieille ville...

Petit arrêt, au marché hebdomadaire, où seuls les indiens font leurs courses :

  des haricots, ramassés le matin même...

                                                                                                                       confection d'un panier, au bambou :                                                                                              1 journée de travail... 

Curry et Piments. Pour le Piment, plus il est rouge, plus vous "brûlez"... 

Vous voulez goûter ???

Il m'explique un peu la vie Indienne, comme quoi elle est difficile, car tous les prix augmentent, depuis environ 8 ans, bien avant la crise Américaine, qui s'en suivra de la crise Européenne...

Pour le carburant, le prix du litre est le même que chez nous, même si leurs engins ne consomment pas autant que les nôtres... J'avais lu, que le taux de croissance en Inde était de 9%, l'un des plus gros taux dans le monde, alors que nous en France le 0,5% ce serait l'Eldorado en ce moment... Mais ce n'est pas comparable entre un pays qui est complètement industrialisé et un autre, où il y a une grande marge de manoeuvre... Ici, comme dans beaucoup d'autres pays, la croissance profite aux riches, de devenir de plus en plus riche et aux pauvres, de devenir de plus en plus pauvre. Il espère beaucoup de l'élection prochaine au Rajasthan, dans 3 mois, ainsi que celle du pays dans 1 an... Un autre indien que j'ai rencontré le soir, vers 17 h (faut pas exagérer non plus, maison de retraite : 20 h au lit ! ) qui travaille 9 mois sur Bordeaux en tant que restaurateur Indien et 3 mois au pays, m'a dit exactement la même chose, comme quoi, son gouvernement était corrompu ! Et que ce n'était pas comme en France où la grève, qui est un moyen de revendication, et qui est très souvent utilisé, ici c'est légal, mais cela ne se fait pas. Pour la simple raison, c'est qu'il y a qu'une seule personne qui travaille, pour tout le reste de la famille et que quelques roupies en moins par mois, est impossible, déjà que c'est difficile quand le salaire est au complet...

Saju, me montrant un swastik

C'est un symbole qui orne beaucoup de maisons (de différentes couleurs, mais j'en ai vu beaucoup en noir), ce qui m'avait interloquée, car pour moi, il me faisait rappeler le symbole nazi, celui de la croix gammée... ce qui, ici n'a aucun sens ! Mais en le regardant de plus près, les branches ne sont pas les mêmes et bien sûr, il n'a pas la même signification, cela veut dire : "bonnes choses" ! 

Nous continuons notre route, toujours avec ces klaxons incessants. Saju me dit, "Un Indien qui ne klaxonne pas, c'est soit parce qu'il dort, soit parce qu'il est mort" ! Ils dorment quand les Indiens ????

Udaipur, se surnomme "Venise Orientale", par son côté eau et romantisme.

Le 2ème lac artificiel

Bien évidemment, j'ai droit aux questions privées, dans lesquelles je m'y attendais, en lisant la catégorie "femme seule", dans le Lonely Planet (une sacrée bible, ce livre...). Car ici, 35 ans, pas mariée et donc pas d'enfant, ce n'est pas normal... D'où l'achat d'une bague, avant le départ et me voilà mariée ! Désolée, pour ceux qui n'étaient pas invités, cela c'est fait très rapidement... Et désolée, pour Karine (ma belle soeur), j'ai dû emprunté "Mouloud"  (l'un de mes 2 frères, et oui, c'est comme cela qui s'appelle !), car c'est la seule photo, que j'avais où j'étais à côté de quelqu'un (certes, elle n'est pas très avantageuse pour tous les 2 !)... Photos, envoyés par la folle quelques jours avant que je parte et que je change de cartes mémoires sur mon téléphone... Cela permet, un peu d'être moins assailli, dans ce monde d'homme.

Petite balade en bâteau, sur le lac Pichola, avec des Sud Africains et quelques indiens... pas le bâteau touristique, mais le bâteau des routards... ce n'est pas sûrement pas la même sensation, nous avons l'impression qu'à chaque fois que quelqu'un bouge, il va chavirer ! Et cela a bien failli, quand la femme Sud Africaine, a changé de côté, petit moment de frayeur, pas pour la chute dans l'eau, car nous étions équipés de gilet de sauvetage, non pour mon passeport, que j'avais complètement oublié de mettre dans un sac de congélation (très pratique, quand il pleut où lorsque l'on doit chavirer d'un bateau je suppose  !). Pour la pluie j'avais testé en Thaïlande, ça protège très bien...

Nous avons pu voir au plus prés, l'île Jagniwas : "magnifique palais érigé en 1754 par Jagat Singh II, qui occupe maintenant la totalité des 1,5 ha de Jagniwas, l'île du Lake Palace. Ancienne résidence d'été de la famille royale, l'édifice fut considérablement agrandi (5 salles à l'origine) puis transformé par le "maharana Bhagwat Singh" pour devenir, dans les années 1960 : L'Hôtel Lake Palace. Il appartient désormais au groupe hôtelier Indien Taj et figure parmi les hôtels de luxe les plus réputés de la planète. Agrémenté de cours étincelantes, de bassins aux lotus et d'une piscine à l'ombre d'un manguier, l'établissement a beaucoup contribué au succès touristique d'Udaipur" (Lonely Planet). Moyennant, actuellement de 289 euros la nuit, vous pourrez vérifier par vous même l'exactitude des propos.

Les amateurs de "l'agent 007", le reconnaîtront, Roger Moore y a combattu les ennemis de la reine, dans "Octopussy". Dur également, la vie d'un James Bond !

"Taj Lake Palace, sur l'île Jagniwas"

Je sais, j'en ai peut-être fait un peu trop là, avec les photos, mais ne pas oublier que je fais partie de la famille de "Prost" et que le "clic à gauche, clic à droite, clic d'en haut,..." c'est nôtre marque de fabrique... avec pour différence, je l'espère, le cadrage !

"A 800 m au sud (oui, oui, j'ai vérifié !) de cette île, voici l'île Jagmandir et son palais. " Il Fut édifié par le maharana Karan Singh en 1620, puis agrandi par son successeur Jagat Singh. Il a été très peu modifié par la suite, jusqu'à sa récente conversion en hôtel" (Lonely Planet). Il était uniquement utilisé, comme lieu de pique-nique, à l'époque...

 Le palais, de l'île Jagmandir

Cela pourrait être sympa, pour la prochaine cousinade, non ? Aux frais des organisateurs bien sûr !

Un grand merci, pour la petite balade et un au revoir à Saju autour d'un cappucino (je suis bien en Inde !).

Petite visite "obligatoire" du City Palace, où comme souvent, dans un lieu touristique, des guides parlant les différentes langues attendent ! Je n'ai pas pris son nom, mais il était très intéressant...

A la recherche des touristes !

Au moment d'acheter le ticket, encore une scène où l'on voit l'importance des castes. Les "plus hautes", passent devant les autres et ainsi de suite... c'est partout pareil, à la station service,... cela se voit également, au niveau du personnel des hôtels, restaurants,...

Je crois, que je vais séjourner chez le maharana, car lui, il vit en retrait des "klaxons" !!!

Le gardien, qui envoie un sms au maharana pour moi !

Nous rentrons dans le complexe, par Badi Pol (Grande Porte : 1615).

Badi Pol

Les  3 arches de Tripolia Gate (1711)

L'arche de gauche, correspondait à l'entrée du peuple.

L'arche du milieu, correspondait à l'entrée du maharana et de sa famille.

L'arche de droite, correspondait à l'entrée de ses ministres et des ses invités de "la haute". C'est celle que j'ai emprunté...

 Le lit des éléphants !

Nous avons du mal à distinguer les reliefs, mais en premier plan, le sol est incurvé, de manière à ce que les éléphants, puissent dormir sur le côté, attachés à une chaîne. Peut-être plus facile à voir, sur la photo ci-dessous.

En arrière plan, c'étaient les habitations des artistes : peintres, musiciens, poètes,... maintenant, ce sont des magasins, qui sont tenus par la génération de ces mêmes artistes.

Petit muret de jeu. Le principe, était de mettre un éléphant de chaque côté du muret et le premier qui touchait celui-ci, avait perdu. Le gagnant, se voyait couvrir d'offrandes. C'est un jeu, qui va m'être très difficile d'importer en France...

Alors, qui a gagné ???

"Agrémenté de balcons, de tours et de coupoles, l'imposant City Palace surplombe le lac Pichola. Avec une façade longue de 244 m et haute de 30,40 m, c'est le plus vaste palais du Rajasthan. Le maharana Udai Singh II, fondateur de la ville, en commença la construction. Malgré les bâtiments successivement ajoutés, par divers maharanas, l'ensemble possède une étonnante unité de style." (Lonely Planet)

Dans ce palais, 22 générations ont régné. L'Inde, devenue une démocratie, les descendants n'ont plus aucun pouvoir décisionnel sur la ville, mais garde le nom et le respect de la population. Actuellement, c'est la 24ème génération et le maharana, vit dans une partie du palais, qui est inaccessible.

 L'entrée du palais, avec l'écusson d'Udaipur, juste au-dessus de la porte.

"Rai Angan (cour royale), l'endroit exact où Udai Singh rencontra le sage qui lui intima de bâtir la ville." (Lonely Planet)

"Rai Angan" 

Les femmes, ne pouvant assister, regardaient par les volets semi-ouverts ou à travers les vitraux de couleurs, ce qui se passait dans la cour royale. Elles pouvaient ainsi voir, tout en étant invisibles.

Le palais, se constitue d'une partie hommes et femmes, toutes deux bien distinctes...

Tout de marbre constitué, ce bassin a été très peu utilisé : 8 fois, en tout. Il contenait, le poids en or ou argent, du maharana qui se pesait. Pour le distribuer ensuite, en main propre, à son peuple.

Le pèse personne...

En haut, lieu de distribution de l'or ou l'argent, au peuple et en main propre

Le Baadi Mahal (jardin du palais)

Quand nous regardons à l'extérieur, du Baadi Mahal, nous avons une vue, d'un 4ème étage. Hors, ce jardin du palais est au rez-de-chaussée... Grosse énigme !

C'est tout simplement, parce que cette première partie du palais, a été construite sur le haut d'une colline ! 

Le bureau de poste, du palais

Il y a beaucoup d'écureuils, un peu partout et après un petit passage au coiffeur, les poils coupés sont utilisés, pour la peinture, ainsi que le sourcil de dromadaire... d'où la précision extrême de chaque détail. Avec une loupe, nous pouvons compter, bonne chance à celui qui s'y essaye, le nombre de cheveux, de gouttes de pluie,...

La salle, ornée de verre

La bibliothèque

Une salle de jeu, avec ces 2 portes, en trompe l'oeil

Le soleil

En période de mousson, le soleil se faisant rare, le maharana, alla tous les matins voir son soleil artificiel. Le peuple, avait le sien, en plus petit, à l'extérieur.

     Le mor Chowk (cour des paons)

Paon, l'oiseau favori du Rajasthan

Dans la cour du paon, il y a 5 représentations de paons, ornées en mosaïques, comme celle, ci-dessus. Elle représente les différentes saisons, les 4 que nous avons, plus celle de la mousson, qui vient juste de ce terminer (Ouf ! pour moi).

La cour des femmes

Cette cour, à l'heure actuelle, peut se louer pour des mariages, ou des 40 ans, qui ne sont pas encore arrosés  ! Moyennant, grosses finances ! 

Un grand merci à mon guide, qui a rendu cette visite très intéressante et qui m'a appris, quelques petites choses de la vie Indienne, dont le port du "Sari". La femme, le porte à partir de son mariage, surtout pour la caste inférieure et moyenne. Pour la caste supérieure, à son grand regret, la tradition commence à se perdre, pour  opter sur une mode plus occidentale.

A Udaipur, comme partout, il y a beaucoup d'endroits à visiter, même si c'est un long périple, il m'est impossible de tout voir... mais je ne pouvais pas faire l'impasse, sur le Sajjan Garh (palais de la mousson), où la vue est imrenable sur la ville et son fameux coucher du soleil.

"Perché sur une chaîne montagneuse éloignée tel un château de conte de fées, ce palais à l'abandon fut édifié à la fin du XIXème siècle par le maharana Sajjan Singh. Observatoire à l'origine, il devint plus tard un palais de la mousson et un pavillon de chasse. Désormais propriété du gouvernement, il est en bien triste état." (Lonely Planet)

Assise, avec 6 autres compères et le chauffeur dans le minibus, et nous aurions pu être plus, car il restait de la place, à la fraîche, sur le toit ! C'est parti pour quelques kilomètres d'une route sinueuse.

Le "Vivaro" Indien !!!

Le palais de la mousson

Vue, du palais de la mousson

C'est en allant de l'autre côté du palais, pour assister au coucher du soleil, que j'ai eu une hallucination... J'ai eu l'impression d'entendre et de voir, certains d'entre vous. Ce n'est pas possible, pas au bout de quelques jours... ça va promettre, pour les quelques semaines qui restent, si le manque se fait déjà ressentir ! Alors, j'approche discrètement de ce petit groupe épars et constate, que ce ne sont que des sosies. Copies conformes pour certains  ! Bien sûr, je tairais les noms, pour ne pas créer de jalousie (comme précédemment, je vous laisse cliquez sur les 5 différents liens).

La salle de spectacle 

Le spectacle et son intrus, le nuage !

A très bientôt, dans une autre ville, pour d'autres histoires... Take care yourself !