LE LAC TITICACA
DE CHEZ FELIX !
"Le lac Titicaca, est un lac de la Cordillère des Andes traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou. C'est le plus grand lac d'Amérique du Sud en volume d'eau et en longueur, mais pas en superficie (le lac Maracaibo couvre une superficie de 13 000 km²). Il est considéré comme le plus haut lac navigable du monde (altitude : 3 812 m), mais ce n'est rigoureusement exact que si on limite cette acceptation aux navires commerciaux de grande taille.
Le lac Titicaca semble tenir son nom d'un rocher situé sur l'Isla del Sol (Ile du Soleil) en Bolivie et appelé Titi Khar'ka, ce qui signifie "Roc du puma" en aymara. Selon une autre hypothèse, Titicaca serait une déformation de titijaya, qui veut dire "puma de pierre" (par référence aux pumas noyés et transformés en statues de pierre selon une légende locale) mais également "homme de cendre" (en effet les indigènes vivant autour de ce lac avaient coutume d'y brûler des hommes en offrande à Ayuma, Dieu de la vie et de la mort."
Internet
Je quitte mon équipe de choc (Julie et sa maman Norma), qui m'ont si bien accueillie, pour prendre la direction de Llachon. C'est de là, que je vais appréhender ce fameux lac Titicaca.
En partant, Julie me donne 2 fruits qui s'épluche comme un oeuf dur, dont j'ai oublié le nom , pour mon trajet en bus... une vraie grande soeur
!
Entourée, par cette équipe de choc ! Ce fameux fruit, dont j'ai mangé le nom...
délicieux !
Il aura fallu que j'attende le jour de mon départ, pour que les volcans El Misti et Chachani, pointent le bout de leurs cratères !
El Misti Chachani
Comme en Nouvelle-Zélande, je retrouve "le cinéma-mobile" ! La première partie du chemin est la même que nous avons empruntée pour aller au canyon du Colca, avec pour différence un ciel dégagé. Les paysages sont magnifiques, volcaniques, variés, certains sont d'un autre monde, etc., ... cela va être difficile de se reposer là aussi .
Petite pause achat... pour le chauffeur !
Le bus me dépose à Juliaca, ville sans aucun intérêt, poussiéreuse et réputée pour être assez dangereuse. Pas d'importance, je suis attendue et dirigée par un "envoyé" de Félix, mon hôte à Llachon, où nous allons prendre les collectivos ! Ce sont les mini-vans, comme en Asie, où nous nous arrêtons un peu partout pour prendre et laisser les personnes... j'adore, car ce sont des endroits, où en général, il n'y a très peu de touristes, car il faut vraiment aimer la promiscuité, ainsi que la vie locale. Nous pouvons trouver de tout dedans, des seaux à poissons, etc.
"Llachon, est un charmant village, proche de la pointe Sud de la péninsule. Il offre des vues splendides et de courtes promenades jusqu'aux sites préincas environnants. Grâce à la gestion locale du tourisme, Llachon est la commune la plus développée de la péninsule, mais semble à mille lieues du Pérou moderne. Avec peu de voitures et aucun chien, c'est un endroit merveilleusement paisible pour contempler le lac Titicaca, tandis que des moutons, des vaches, des cochons et des lamas vagabondent alentour."
Lonely Planet
Je sens que je vais me plaire chez Félix, qui est le chef de la commune s'il vous plaît , avec cette vue en plein sur le lac Titicaca !
Le port de Llachon
Sa Maison...
Sa salle à manger...
Les repas... très consistants !
Ses petits-enfants !
Ma première soirée sera sous le signe de l'orage ! Il s'avérera, que cela sera de même durant tout mon séjour, avec pour différence, qu'il sera au-dessus de nous ! Spectacles magnifiques et très impressionnants, surtout la valse des éclairs et le bruit du tonnerre, par le fait d'être entourés par des montagnes.
Avec l'altitude, les nuits sont fraîches, mais heureusement, les couvertures sont bonnes même si elles pèsent une tonne ! Et bien sûr, les journées sont chaudes, quand le soleil paraît... d'où, ne pas oublier de se crémer +++.
Je pars en bateau avec l'un des fils de Félix. Il m'emmène à la découverte des îles Uros Titino... 2 îles, qui ne sont pas touristiques, contrairement à Uros, près de Puno.
L'embarcation...
Félix : synonyme du mot "sourire" !
"Les îles Uros, sont fabriquées avec des roseaux légers appelés totora qui poussent en abondance dans les bas-fonds du lac. La vie des Uros et indissociable de ces plantes, en partie comestibles (le goût rappelle celui des coeurs de palmier), qui servent aussi à réaliser leurs maisons, leurs bâteaux et l'artisanat vendu aux touristes. Les îles se composent de nombreuses couches de totora, complétées en surface à mesure que les couches inférieures pourrissent ; le sol reste ainsi toujours souple et élastique.
Le métissage avec les Indiens de langue aymara a entraîné la disparition des Uros pure souche et de leur langue. Ce petit peuple entama cette inhabituelle existence flottante il y a des siècles afin de se protéger des agressions des Colla et des Incas."
Lonely Planet
Le chef de famille, en pleine démonstration de comment son île est constituée !
Retour sur la péninsule...
Elevage de truites...
Une famille Cancalaise, est arrivée chez Félix... nous en profitons pour visiter l'île Taquile. A la base, nous étions partis pour aller sur l'île Amantani, mais les courants du lac, avec ce petit bâteau, nous y empêchent d'y accéder... changement de cap !
Aymeric, le papa...
"Habitée depuis des millénaires, Taquile (entrée : 5 soles), une petite île de 7 km², compte environ 2 000 habitants. De langue quechua, ces derniers se distinguent des autres communautés insulaires qui, pour la plupart, parlent aymara. Soucieux de défendre leur identité, ils évitent les mariages intercommunautaires.
L'île possède une fascinante tradition d'artisanat. Les créations Taquile sont réalisées selon des coutumes sociales profondément enracinées. Les hommes portent un bonnet en laine aux mailles serrées, semblable à un bonnet de nuit, qu'ils tricotent eux-mêmes. Les couleurs ne sont pas choisies au hasard : rouge pour les hommes mariés, rouge et blanc pour les célibataires. D'autres teintes peuvent refléter la position sociale présente ou passée.
Les femmes tissent de larges ceintures colorées pour leurs maris, qui les portent avec des chemises blanches en tissu grossier et d'épais pantalons noirs qui s'arrêtent aux mollets. Les femmes ont également belle allure avec leurs nombreuses jupes superposées et leurs blouses finement brodées. Ces vêtement comptent parmi les plus beaux costumes traditionnels du pays."
Lonely Planet
Le port de Taquile...
Moment de tricotage... Félix, en pleine discussion !
Les randonneuses...
Au loin... l'île Amantani !
De retour à Llachon... pause déjeuner, car se balader cela creuse !
Pour l'altitude en générale, je n'ai pas eu de grosses gênes, sans doute parce que j'y suis allée par palier : commencé par Aréquipa et restée un petit moment, le temps de l'adaptation. Puis, je ne sais pas si cela y joue, apparemment les Péruviens disent que oui, j'ai beaucoup tourné à une des boissons locale : le maté de coca (thé de coca). C'est la feuille de coca qui est infusée. Cette substance est interdite en France, car considérée comme un stupéfiant. Elle contient un très très faible pourcentage de cocaïne : de 0,1 à 0,8 %... d'où aucun risque de dépendance. Quelques effets que j'ai eu, comme beaucoup de personnes rencontrées, sont l'énorme fatigue et le souffle plus court que d'habitude pour grimper.
Pendant que Aymeric, Noa et Anouk se baignent... courageux, car l'eau n'est pas très chaude, avec Evelyne nous partons à la conquête de la péninsule, avant leur départ pour Cusco demain... pour moi, ce sera également l'étape suivante !
Le village de Llachon...
Je profite de mon dernier jour et du soleil, pour aller au mirador Carus... un des miradors de la péninsule.
Cela faisait longtemps, que je n'avais pas laissé l'appareil photos autour du cou . A part les Llachonais, qui personnellement je ne pense pas que ce soit leur préoccupation première, les ânes, les moutons, etc., je ne vois pas qui pourrait me le voler
!
Mission accomplie : J'ai mon bonnet Péruvien !
Dernier spectacle sur le lac Titicaca, avant de retrouver un autre décor, complètement différent !
A bientôt, dans une autre région, pour d'autres histoires... Cuidate !