Le Monde est à NOUS...

"Capitale du Rajasthan, Jaipur est une cité historique fascinante et la porte d'entrée de l'Etat le plus exubérant de l'Inde.

Dans ses rues colorées, l'ancien et le nouveau cohabitent de façon chaotique : les bus lancés à vive allure doivent éviter les dromadaires au pas nonchalant, les cyclo-pousses évoluent au ralenti devant des meutes de motocyclistes impatients, le tout dans le pétaradement des innombrables auto-rickshaws. Au milieu de cette agitation, les splendides vestiges de la cité des Victoires sont des havres de tranquillité évoquant le rythme paisible d'un monde révolu. Au coeur de Jaipur, le City Palace continue d'accueillir l'ancienne famille royale, le Jantar Mantar (observatoire royal) conserve sont atmosphère céleste et le Hawa Mahal veille sur le bazar en contrebas depuis ses multiples fenêtres. Un peu plus loin, dans les collines arides qui entourent la ville, se détache la silhouette féérique du fort d'Amber.

Histoire :

La cité doit son nom à son fondateur, le grand guerrier et astronome Jai Singh II (1688-1743), qui monta sur le trône à l'âge de 11 ans, après la mort de son père, le maharaja Bishan Singh. Tous deux étaient des descendants du clan rajput des Kachhwaha, qui imposèrent leur pouvoir dans la région au XIIème siècle. Leur capitale se trouvait alors à Amber (prononcez "aimeur"), à 11 km au nord-est de l'actuelle Jaipur, où ils érigèrent l'imposant fort d'Amber.

En 1727, la richesse croissante du royaume, la nécessité de loger une population en plein essor et une pénurie d'eau dans la capitale convainquirent le maharaja de construire une nouvelle ville.

Première cité d'Inde du Nord planifiée, à la symétrie parfaite, Jaipur, reflétait les idées pionnières du souverain en matière d'urbanisme et la remarquable compétence de son architecte, Vidyadhar Bhattacharya. Un demi-siècle plus tard, en 1876, le maharaja Ram Singh fit peindre toute la vieille ville en rose - couleur de l'hospitalité - pour recevoir le prince de Galles (le futur Edouard VII). La loi impose désormais aux résidents de préserver la couleur de leur façade."

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Un au revoir au lac sacré, que je contemple avec plaisir, avant de rejoindre Lockesh, qui m'attend à la station de bus. Nous devons avoir de l'avance ou, c'est le bus qui a du retard ?! Je n'en ai aucune idée, car c'est mon "ange gardien de Pushkar" qui a mon ticket et qui gère... c'est cela d'être "la meilleure amie de son ami" !

Assise, tranquille sur un banc, à siroter mon deuxième "tchaï" et la seconde d'après, me voilà dans le bus, devant, avec très peu de place. Comment s'est passé le transfert entre le banc et le bus ? A une vitesse grand V, où je n'ai pas tout saisi. Lockesh me dit de me dépêcher, le car est de l'autre côté de la rue... je cours et lui dis, que mon gros sac à dos est dans le coffre du taxi. Je suis installée dans le véhicule, pas le même que d'habitude (pas de couchettes) et le voilà qui s'en va, avec Lockesh qui parle au chauffeur, mais celui-ci avance toujours, il veut partir... Lockesh me dit quelque chose, que je ne comprends pas, puis, il s'efface. Je ne sais pas si mon sac est dans le bus, car le chauffeur ne s'est jamais arrêté. Inquiète ? Pas vraiment, car je sais que je suis en Inde et que les amis des amis, sont sacrés et donc, ils feront tout pour que tout s'arrange, à un moment ou un autre. 

La route, pour rejoindre Pushkar à Jaipur n'est pas "tape cul", c'est une autoroute : 2 x 3 voies. Comme très souvent, je suis la seule occidentale, parmi les autochtones. Et c'est au bout d'une heure, que je vois mon gros sac à dos apparaître. Surtout, ne pas essayer de comprendre ! Je commence à voir, comment ce bus fonctionne : il ne s'arrête pas ou presque pas, il ralentit et les personnes montent et descendent, en fonction. Il n'y a vraiment pas de temps à perdre ! Même un vendeur ambulant, s'est fait attrapé. Il est monté et au moment où il voulait descendre, le car allait trop vite, vu que le chauffeur ne stoppe pas, il a dû attendre le prochain ralentissement... il a eu droit, à une très longue séance de marche pour retourner à son point de départ. Aucun arrêt de bus nulle part, les montées se font par un simple geste du bras et si les villes, énumérées à haute voix à l'extérieur, par le collègue du chauffeur correspondent... idem pour les descentes. Tout cela, sur le bas côté de l'autoroute, bien sûr. Des véhicules, qui circulent à contresens, sur la bande d'arrêt d'urgence... pourquoi pas ?!

4 heures de route et me voilà à Jaipur. Où exactement ? Je ne sais pas, car c'est le dernier arrêt et c'est sur une grande rue. Il n'y a pas beaucoup d'auto-richshaws, cela va être difficile pour moi, de négocier les prix. De plus, c'est la première fois, que je ne sais pas où je vais dormir, car rien réservé et là, il n'y pas "un ami, aux amis". Mais, pas d'importance, on trouve toujours... enfin, je l'espère. Je tombe sur Raju et son compère (le chauffeur d'auto-richshaw), des mecs sympas. Ils tournent toujours à 2, car le conducteur, ne parle pas un mot d'anglais. 50 roupies pour aller à l'hôtel, que je veux, pas cher... moi, qui pensais que les prix allaient exploser, puisque c'est la 1ère ville du Rajasthan, quand même ! Et bien, ce sont les moins cher que j'ai eu affaire. Problème, l'hôtel que je veux est complet... oups ! Raju m'en propose un, que je visite... beurk ! Le gars de la guesthouse, me dit qu'ils vont faire le ménage et nettoyer, mais même : NOOOOON ! 3ème hôtel : nickel, mais trop cher pour moi : 1 500 rps la plus petite chambre (environ 16 euros), ouai, mais je pars en tout pour 9 mois (8, maintenant) et il faut que je garde mon côté vigilant sur les dépenses... même si pour l'instant, ma comptable ne me tape pas sur les doigts ! Raju, me l'a fait descendre à 800 roupies. Je sais que c'est un business entre eux, et qu'il aura sa commission à la fin, mais sur ce coup là, ça me va. 

C'est difficile pour moi Jaipur, surtout après avoir quitter la quiétude de Pushkar. Je ne dis pas que Pushkar, est une ville calme au sens propre où on l'entend... car en Inde, le mot calme, ne fait pas parti du vocabulaire. D'ailleurs, je ne sais même pas si ce mot, existe en hindi. La journée, il y avait des prières en haut parleur et la nuit, comme dans toutes les villes que j'ai faites, il y avait les chiens qui aboyaient et se battaient. Mais, c'est l'endroit le plus serein que j'ai eu depuis le début et j'ai adoré. Jaipur, est une grosse ville, qui dit grosse ville, dit embouteillage avec ses klaxons et sa pollution. C'est ça, l'Inde ! Il faut juste que je me réadapte, mais je crois que je vais avoir du mal... je décide de repartir dans 1 jour et demi, peut-être que c'est une erreur de ma part, mais avec les 2 semaines que j'ai passé à Jaisalmer (aucun regret), il faut que je fasse des impasses quelque part. Et, ne me sentant pas dans mon élément ici, je vais commencer par cette ville. Raju m'emmène dans une agence, qu'il connait, car ne pas oublier que tout est en "réseau", pour que j'achète mon billet de bus pour Agra. Sachant que je pars ensuite, pour Varanasi, son "copain" recherche des billets de train, mais je l'arrête... je veux prendre le bus, que je réserverai à Agra !

Installée dans l'auto-rickshaw, c'est parti pour une visite de la ville, la vieille ville : la ville rose (aucun rapport, avec Toulouse !). Eh oui, pas de temps à perdre, je n'ai qu'une journée et demie. Ce sera mon petit côté japonais-chinois, où je vais essayer de voir un maximum de choses, dans un minimum de temps.

"La vieille ville est en partie ceinturée d'un rempart crénelé ponctué de portes (pol) majestueuses, dont les principales sont celles de Chandpol, d'Ajmer et de Sanganeri. Des avenues divisent la cité en rectangles réguliers, chacun dévolu à un corps de métier, selon les principes de l'antique traité d'architecture Shilpa-Shastra."

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Les portes, pour entrer dans la ville rose

 Les rues, de la ville rose

Comme dans tout le Rajasthan, qui veut dire "pays des rois", il y a palais et forteresses.

"Le City Palace, est un impressionnant complexe de cours, de jardins et de bâtiments, qui s'étend en plein coeur de la vieille ville. Le mur extérieur fut élevé par Jai Singh, mais le palais a été agrandi et modifié au fil des siècles. En dépit des ajouts successifs, le City Palace présent un impressionnant mélange d'architecture moghole et rajasthanie."

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L'entrée au Palais

"En entrant, on découvre le Mubarak Mahal (palais de Bienvenue), édifié à la fin du XIXème siècle par le maharaja Madho Singh II afin d'accueillir les visiteurs de marque. Agrémentée de nombreuses arches et colonnes, sa structure, oeuvre de l'architecte sir Swinton Jacob, mêle les styles musulman, rajput et européen."

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                                                                                                         Le gardien des lieux

"Diwan-i-Khas (salle des audiences), se trouve dans une cour ouverte, appelée Sarvatobhadra en sanskrit. C'est une galerie rose et blanc pavée de marbre, où les maharajas consultaient leurs ministres. Là sont entreposées deux superbes jarres en argent hautes de 1,60 m, réputées pour être les plus gros objets en argent du monde : le maharaja Madho Singh II y transportait de l'eau sacrée du Gange lors de ses voyages en Angleterre."

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                                                                                          Les gardiens, d'une des deux jarres

Non, non, vous ne rêvez pas, ce sont bien des éléphants, qui sont parqués dans la 1ère ville du Rajasthan... petit conseil : faites comme moi, n'essayez plus de comprendre  !

Retour à l'hôtel, où là, j'échange par mail avec Lucie (la nièce, d'une ancienne patronne de mon "mari"), qui vit en Inde, depuis quelques mois à Varanasi... une rencontre autour d'un tchaï était prévue, mais elle doit partir au Népal, pour renouveler son visa indien, qui est valable 6 mois. Et, tout en conversant, je me rends compte, que Agra-Varanasi en bus, cela va être interminable, car c'est des cars "pur-locaux", de très vieux engins ; les places ne se réservent pas à l'avance, donc pas sûre d'être assise et c'est environ 16 h de trajet ! Ok, ça sera le train. Les réservations, se font sur internet, je pourrais le faire, mais c'est extrêmement compliqué, il faut être habitué... conclusion : demain, direction l'agence de l'ami de Raju, pour réserver mon ticket de train.

Aujourd'hui, pour mon dernier jour à Jaipur, c'est fou comme le temps passe vite , visite du Fort d'Amber, de Jaigarh et d'Hawa Mahal (le Palais des Vents). Eh oui, c'est comme le chauffeur de bus, qui m'a amené jusqu'à Jaipur, il n'y a pas de temps à perdre ! Mais avant, arrêt au bureau des réservations. Petit problème, il n'y a plus de place pour le lundi soir... ce sont des transports qu'il faut réserver à l'avance et nous sommes vendredi, trop tard. Il m'en trouve un pour mardi, départ à 20 h 55, pour une arrivée à 8 h 35 à Varanasi... ok, je prends, mais je suis déçue, car cela va me faire que 2 jours et demi au bord du Gange. C'est ma faute, je n'ai pas assez anticipé ! Ce qui m'interloque, c'est que je dois l'appeler le mardi (jour J du départ, à 17 h), pour qu'il me donne le numéro de mon siège !?! Je lui demande avec insistance : c'est sûr, je vais partir ? oui, oui, "no problem". D'accord, c'est son job après tout et moi, c'est la première fois que je réserve un train, puisque lorsque j'avais fait Delhi-Udaipur, c'était Ashok, qui s'en était occupée.

C'est parti, pour cette journée de visite, en compagnie de mes 2 compères... Direction Le Fort d'Amber et Jaigarh, avec un petit arrêt photo, sur le "Jal Mahal", à ne pas confondre avec "Taj Mahal".

Le Jal Mahal

Et, mes deux compères de Jaipur. 

Le chauffeur de taxi et Raju

"Amber, est une magnifique citadelle dorée et un superbe exemple d'architecture rajput construit à flanc de falaise. Elle était autrefois la capitale de l'Etat de Jaipur.

Amber, fut érigée par les Rajput Kachhwaha originaires de Gwalior, dans l'actuel Madhya Pradesh, où ils régnèrent pendant plus de 800 ans. Leurs butins de guerre leur permirent de financer la construction du fort d'Amber, entreprise en 1592 par le maharaja Man Singh, commandant rajput de l'armée d'Akbar. Il fut ensuite agrandi et complété par les Jai Singh, avant leur installation à Jaipur, dans les plaines en contrebas. Elle est entourée, par une muraille de 9 km."

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Amber

"Le Fort d'Amber, superbe citadelle qui ressemble d'avantage à un palais, avec ses murs de grès jaune et rose décorés de marbre blanc. Elle est divisée en 4 parties principales, chacune dotée d'une cour."

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Après 10 minutes d'ascension, par des escaliers (cool, je continue mon entrainement Annapurna), j'accède à la cour principale, Jaleb Chowk, par la port Suraj Pol (porte du Soleil).

                      
 La porte du Soleil, version entrée-sortie !

"Jaleb Chowk, où les armées présentaient leur butin à la population (les femmes assistaient au spectacle depuis les fenêtres ajourées du Palais."

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La Ganesh Pol, ornée de mosaïques et de sculptures.

"Le Jai Mandir (salle de la Victoire) est remarquable pour ses marqueteries et son plafond incrusté de miroirs. Les délicats bas-reliefs de marbre représentent des insectes stylisés et des fleurs sinueuses."

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Jai Mandir

et son intérieur

       Vue, sur ma prochaine destination

                
Une assistance ????

Hi les collègues, vous auriez pu me dire que vous étiez là... nous aurions pu partager un "tchaï" ensemble  ! Ce sera pour la prochaine fois.

  Eh oui, la visite du Fort est ouverte à tous                A condition de payer, sinon : gare au gardien !

Maintenant, direction la forteresse de Jaigarh, qui se trouve à 1 km du Fort d'Amber. "Il se situe, au sommet d'une colline broussailleuse - le Cheel ka Teela (tertre des Aigles) - dominant ainsi Amber. Sa construction fut commandée par Jai Singh I, mais l'édifice visible aujourd'hui date du règne de Jai Singh II. Ponctué de tours de guet surmontées d'un drôle de toit, ce fort, qui ne tomba jamais entre des mains ennemies, est un magnifique exemple d'architecture défensive du XVIIIème siècle, dénué des ornements palatiaux caractérisant beaucoup de citadelles rajput. Il comporte des bassins, des appartements, un théâtre de marionnettes et le plus grand canon sur roues au monde, le Jaya Vana."

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                         Le Jaya Vana

Vue, sur Amber et son Fort

Vue, sur le "Jal Mahal" et sur une petite partie de Jaipur

A peine suis-je sortie de la Forteresse de Jaigarh, que me voilà dans la ville rose, au seuil de la porte de Hawa Mahal... à ce rythme là, le Tour Du Monde, je vais le boucler en 2 mois !

"Le Hawa Mahal (palais des Vents), est un extraordinaire palais en grès rose, qui compte parmi les édifices les plus célèbres de Jaipur. Cette fantaisie architecturale de cinq étages, creusée d'innombrables fenêtres délicatement ajourées, a été construite en 1799 par le maharaja Sawai Pratap Singh pour permettre aux femmes du harem d'observer le spectacle de la rue et les processions sans être vues."

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   Le Palais à Vent

Quand je vois cet édifice, j'ai l'impression de voir un "orgue à tuyau", comme on peut trouver dans certaines églises et qu'à tout moment, il va en sortir des notes de musique. J'ai beau tendre l'oreille, mais le seul son que j'entende, c'est celui des klaxons  !

Une fois à l'intérieur, je retrouve Thibaud et Clémence, des Nantais, que j'avais aperçus à Jaisalmer. Nous allons faire la visite ensemble. Ils voyagent d'une manière différente, c'est cela aussi la magie des voyages, c'est que nous pouvons le faire de différentes façons, même à travers un blog. Ils ont loué par l'intermédiaire d'une agence française, un chauffeur indien, qui les conduit partout où ils ont décidé. Certes, ils voient plus de choses que moi, car il les emmène dans des endroits peu connus, qui sont souvent retirés et situés sur mes trajets en bus. Je pourrais m'arrêter aussi, mais je fais comment pour rentrer, car est-ce qu'il y a un car qui repasse ?!? Et si oui, lequel ? Puisqu'il y en a tellement... je vais éviter cette option, je n'ai pas envie de rentrer à pieds... déjà avec les transports, cela met des heuuuuuures ! Mais, lorsque nous voyageons, nous ne pouvons pas tout avoir. En ce qui me concerne, je préfère faire impasse sur des monuments et me mélanger avec les locaux.

 Les différents moyens, pour voir l'extérieur

Heure de pointe ? Non, circulation normale. Alors maintenant, imaginez-vous tous ces véhicules, avec le chauffeur, la main collée sur le klaxon... et vous y êtes !                 

Retour à l'hôtel, où nous partageons un "tchaï"... et oui, c'est fatigant d'être "touriste japonais-chinois" ! Puis, nous nous donnons rendez-vous, le lendemain matin, pour mon départ direction Agra. Cette ville, ne vous dit peut-être rien... et si je vous dis le "Taj Mahal", c'est mieux ?

A bientôt, dans une autre ville, pour d'autres histoires... Take care yoursel !