Le Monde est à NOUS...

Même si les bus partent à partir de 5 h 30, William m'avait conseillée d'être à la station à 5 h au plus tard... et c'est vrai, il y a déjà une file d'attente. Je monte dans la 2ème navette, et nous partons pour 30 minutes de trajet, grimpant cette fameuse montagne qui nous conduira au site, avec ses virages en lacets et cette vue imprenable à la lueur du jour.

Les portes ouvrent à 6 h... pour entrer dans le site, nous avons droit à un contrôle strict : montrer le billet d'entrée, ainsi que le passeport pour prouver son identité et bien évidemment, une fouille du sac.  

                   Vue, de la navette...                                    La file d'attente, avant d'accéder au site

                                                                                     La voilà enfin, cette cité mystérieuse !

Dois-je présenter ce site qui est mondialement connu et qui fait partie de l'une des 7 merveilles du Monde  ?!! Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de le faire , mais je vais continuer sur la lignée de ce blog : explications et photos à l'appui.

"Le Machu Picchu est dotée d'une situation mythique et spectaculaire. Elle constitue le site archéologique le plus célèbre du continent. Elle demeura pourtant inconnue des conquistadors et resta dans l'oubli, jusqu'au début du XXème siècle. Aujourd'hui, en haute saison (fin mai - début septembre), le nombre maximum de 2 500 visiteurs par jour est atteint. Pourtant, cet afflux touristique n'entame en rien la splendeur et le mystère du site, un must pour quiconque se rend au Pérou.

Histoire :

Machu Picchu n'est mentionnée dans aucune chronique des conquistadors espagnols. A l'exception de quelques aventuriers Allemands dans les années 1860, qui auraient pillé le site avec le consentement du gouvernement Péruvien, seuls quelques Quechua connaissaient l'existence de Machu Picchu jusqu'à ce que l'historien Américain Hiram Bingham le découvre en 1911, guidé par des habitants. Le récit de sa découverte a été publié en Français sous le titre de La Fabuleuse Découverte de la cité perdue des Incas. 

Bingham recherchait en fait la cité perdue de Vilcabamba, le dernier bastion des Incas, qu'il pensa d'abord trouvé à Machu Picchu. Nous savons aujourd'hui que les vestiges de Vilcabamba se trouvent plus profondément enfouis dans la jungle, à Espiritu Pampa. Lors de leur arrivée, Bingham et son équipe durent se contenter d'établir un vague plan, car le site était recouvert de végétation. Lorsqu'il revint en 1912 et en 1915 pour le dégager, Bingham découvrit quelques ruines sur le Chemin de l'Inca. Au cours de ces divers voyages, Bingham rapporta des milliers de pièces aux Etats-Unis. En 1934, l'archéologue  Péruvien Luis E. Valcarcel poursuivit ses recherches, qui furent reprises en 1940-1941 par une expédition Américano-Péruvienne menée par Paul Fejos.

En dépit de ces études et de travaux plus récents, les connaissances concernant Machu Picchu demeurent superficielles. Aujourd'hui encore, les archéologues en sont réduits à émettre des hypothèses et à se perdre en conjectures sur sa fonction. Certains pensent que la cité fut fondée lors des dernières années de l'Empire Inca, dans un ultime sursaut des Incas pour préserver leur culture ou rasseoir leur pouvoir ; d'autres supposent que le site était déjà déserté et oublié à l'époque de la conquête. Le conservateur du site affirme qu'il s'agissait d'une ville et d'un centre politique, religieux et administratif. Son emplacement et le fait qu'au moins huit routes d'accès aient été découvertes suggèrent que la cité était le centre névralgique des échanges commerciaux entre les régions de l'Amazonie et de la cordillère.

Quoi qu'il en soit, l'exceptionnelle qualité du travail de la pierre et l'abondance des ornements attestent que Machu Picchu fut un important centre cérémoniel. Un rôle qu'elle assuma à nouveau en 2001, lorsque Alejandro Toledo choisit la cité pour son investiture."

Lonely Planet

Je passe des heures, en compagnie de d'autres Français, à contempler sans relâche ce site Inca (endroit envoûtant), avant de commencer à combler ma curiosité, de manière plus approfondie, ce monde mystérieux.

                                                                                          Les Ginettes... au Machu Picchu  !

                                                                                    "La hutte du Gardien du rocher funéraire"

                                                                                     (fait parti des rares bâtiments restaurés)

"Le temple du Soleil est l'unique édifice rond de Machu Picchu. Cette tour, qui s'enorgueillit de quelques-unes des pierres les plus finement ouvragées de la cité, servait sans doute à l'étude des astres. L'intérieur abrite un autel et une curieuse fenêtre trapézoïdale. Le temple du Soleil est fermé aux visiteurs. Il est cependant possible d'observer l'intérieur depuis le sommet."

Lonely Planet

Les bains cérémoniels... qui sont reliés entre eux et qui sont aux nombres de 16 

                      La maison du roi

La place sacrée...

Le temple aux 3 fenêtres, agrémenté d'immenses ouvertures trapézoïdales

"L'Intihuatana, est le principal sancture de Machu Picchu. Ce mot quechua, qui se traduit librement "poteau d'amarrage du Soleil", fait référence au pilier sculpté dans la roche, qui est souvent pris à tort pour un cadran solaire. Les astronomes Incas parvenaient à prédire les solstices à l'aide de ses différentes faces et donc à contrôler le retour des longs jours d'été. Si l'on ignore exactement comment cette pierre était utilisée, son élégante simplicité et sa facture sophistiquée en font l'un des attraits majeurs du site. On sait que plusieurs intihuatanas ornaient jadis divers grands sites Incas. Les Espagnols en détruisirent la plupart, considérant le culte du Soleil comme blasphématoire."

Lonely Planet

         A gauche le temple aux 3 fenêtres                                    Le pilier sculpté dans la roche

    A droite sur la colline, le principal sactuaire

"La place centrale, celle-ci marquait la séparation entre le secteur cérémoniel et les quartiers profanes, industriels et résidentiels, moins bien construits."

Lonely Planet

La place centrale... avec la montagne Wayna Picchu, qui la surplombe, sur la photo de droite

Le Wayna Picchu, qui se traduit par "jeune sommet", se grimpe... mais pas pour une vertigineuse  

La roche sacrée...

 Le quartier résidentiel...

Le quartier industriel...

"Le bloc carcéral, consiste en un labyrinthe de cellules, de niches et de passages, dont certains souterrains. Au centre, le temple du Condor abrite une tête de condor sculptée placée devant des rochers qui évoquent les ailes déployées de l'oiseau."

Lonely Planet

           La tête de condor, sculptée...                                   ... et les rochers, évoquant ses ailes

Vient le moment de redescendre à Agua Calientes, histoire de trinquer, avec Damien et Claire, de notre belle journée !

Nous avons eu énormément de chance, car j'ai rencontré un guide qui m'a dit que la veille il a plu des cordes et que demain, ils annoncent également la même chose. C'est vraiment une loterie, cette visite du Machu Picchu, surtout en cette période.

Un grand merci à Ines, la soeur de Lucho (le beau frère de la Ginette Nath), avec qui j'ai passée une bonne dernière journée au Pérou, ainsi qu'à toute ta famille, où j'ai été très bien accueillie durant tout l'après-midi.

C'est saine et sauve que je vais quitter le Pérou, pour Cuba... éh oui, car quand je lisais ma bible et avec Josiane (Cuzco), nous nous étions faits la même réflexion : c'est obligé, il va nous arriver quelque chose... tellement à chaque page, ils sont alarmants ! Une chose est sûre et merci à tous ceux que j'ai rencontrés avant, ainsi qu'à Sylvie et Lucho, c'est un pays où il faut faire attention, certes et suivre les règles de sécurité qui ne sont pas si contraignantes et de là, il n'y a pas plus de risques qu'ailleurs ! 

A bientôt, de retour sur une île, pour d'autres histoires... Cuidate !