HAUT ET EN COULEUR
"Inscrite au patrimoine mondial de l'Unceso (1988), Trinidad est le plus ancien et le plus enchanteur des "musées en plein air" cubains. Les rues pavées, les demeures magnifiquement restaurées, les églises imposantes et les cours fraîches distillent une atmosphère coloniale particulière.
Outre son fascinant héritage colonial, Trinidad a pour atout son cadre enchanteur.
Depuis son classement par l'Unesco, Trinidad attire un flot continu de visiteurs étrangers, mais aussi, hélas de rabatteurs.
Histoire :
En 1514, le conquistador Diego Velazquez de Cuéllar fonda sur la côte Sud de Cuba La Villa de la Santisima Trinidad, troisième établissement de l'île après Baracoa et Bayamo. L'apôtre des Indiens, Fray Bartolomé de Las Casas aurait célébré la première messe de la ville sous un calebassier, à l'emplacement de l'actuelle Plazuela Real del Jigue. En 1518, Hernan Cortés recruta ici des mercenaires en vue de son expédition de conquête du Mexique et vida quasiment la ville de ses habitants. Pendant les soixante années qui suivirent, il revint à quelques Taïnos de maintenir l'économie souffrante de Trinidad par le biais de l'agriculture, de l'élevage et de quelques échanges commerciaux avec l'extérieur.
Au XVIIème siècle, Trinidad est un village reculé et isolé des autorités coloniales de la Havane en raison de la pauvreté des moyens de communication. La ville devint alors un refuge de pirates et de contrebandiers, où esclaves et marchandises étaient introduits en fraude depuis la Jamaïque, alors sous domination Britannique.
Au début du XIXème siècle, la ville devint la capitale du Departamento Central. Des centaines d'exilés Français s'y installèrent, fuyant une rébellion d'esclaves à Haïti, et mirent sur pied 50 petites sucreries dans la proche Valle de los Ingenios au Nord-Est de la ville. Le sucre supplanta le cuir et le boeuf salé. Au milieu du XIXème siècle, la région de Trinidad produisait un tiers du sucre du pays. Le décor architectural de la ville témoigne de l'opulence de cette période.
Les guerres d'indépendances sonnèrent le glas de cet âge d'or. Les plantations de canne à sucre furent dévastées par les combats. L'industrie ne s'en releva jamais. A la fin du XIXème siècle, l'essentiel du commerce sucrier s'étant déplacé vers les provinces de Cienfuegos et Matanzas, Trinidad, isolée du reste de Cuba par la Sierra del Escambray, sombra dans une léthargie économique. La renaissance touristique de Trinidad a débuté dans les années 1950 quand fut promulguée une loi pour la protection de cette ville historique. Classée monument national en 1965, elle a été inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1988."
Lonely Planet
Cuba... Vieilles voitures Américaines (qui sont rendus à leur 2 ou 3 ème moteur) ; Musique et danses dans les rues ; Castro ; ... voilà, l'image que j'avais de cet île !
Je suis rejointe, par un ancien collègue et ami Jeannot, avec qui nous allons un petit peu visiter les alentours de La Havane, durant 11 jours, sur les 3 semaines où je suis là-bas.
Direction Trinidad... très belle ville au niveau architectural : maisons coloniales, colorées.
La plage d'Ancon, est réputée pour être la plus belle de la côte Sud de Cuba...
Non seulement nous croisons des "vieilles Américaines", mais également des cavaliers sur leurs montures. C'est en carriole à cheval, que nous sillonnons les alentours de Trinidad...
Technique, pour déguster le jus de canne à sucre...
Arrêt, dans une piscine naturelle, où la cascade est asséchée...
A bientôt, dans une autre ville, pour d'autres histoires... Cuidate !
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