Le Monde est à NOUS...

"Si le Taj Mahal, somptueux monument d'une grâce inouïe, attire les touristes par milliers, il ne constitue pas la seule curiosité d'Agra. L'empire moghol a laissé un fort magnifique et de nombreux tombeaux et mausolées fascinants. Il est aussi amusant de se promener dans les chowks (marchés) animés, voire chaotiques.

Cela dit, l'insistance des innombrables rabatteurs, rickshaw-wallah, guides improvisés et vendeurs de souvenirs peut finir par altérer la bonne humeur des visiteurs les plus patients !

Nombre de touristes viennent de Delhi pour la journée, ce qui ne leur permet pas de découvrir les multiples splendeurs d'Agra.

Vous pouvez en fait lui consacrer plusieurs jours, avec des excursions à la superbe cité en ruines de Fatehpur Sikri et au centre de pèlerinage hindou de Mathura.

Agra s'étend sur un large méandre de la Yamuna. Le fort et le Taj Mahal surplombent ce fleuve sacré,  à 2 km l'un de l'autre.

Les ouvriers et les artisans qui construisirent le Taj Mahal s'installèrent au sud du mausolée, créant le dédale de ruelles congestionnées appelé Taj Ganj, un quartier aujourd'hui très fréquenté par les voyageurs à petits budgets"

Histoire :

En 1501, le sultan Sikandar Lodi fit d'Agra sa capitale, puis la cité tomba aux mains des Moghols en 1526, quand l'empereur Babur défit le dernier sultan Lodi à Panipat. La ville connut son apogée entre le milieu du XVIème siècle et le milieu du XVIIème siècle, sous les règnes d'Akbar, de Jehangir et de Shah Jahan (ta famille, Rihanna ?!?) bâtit une nouvelle cité à Delhi, et son fils Aurangzeb y transféra la capitale dix ans plus tard.

En 1761, Agra tomba aux mains des Jat, des guerriers qui pillèrent ses monuments sans épargner le Taj Mahal. Les Marathes s'en emparèrent en 1770, puis les Britanniques en 1803. Ces derniers transférèrent l'administration de la province à Allahabad après la révolte des Cipayes en 1857. Privée de cette activité, Agra devint un centre d'industrie lourde, bientôt réputée pour ses usines chimiques et sa pollution, avant que le Taj et le tourisme ne deviennent sa principale source de revenus."

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7 h 15, je vais dans le hall de l'hôtel de Jaipur, pour attendre mes acolytes. Oh surprise, ils sont déjà là, alors que nous avions rendez-vous à 7 h 30, afin d'être à la station de bus à 8 h, pour partir à 8 h 30. L'horaire indienne, aurait-elle été inversée, durant la nuit ?!? La veille, ils avaient plus d'une heure de retard !? A moins, que ce soit dû à une longue distance pour atteindre le car ?!? Même pas, 5 minutes en auto-rickshaw, j'aurais pu y aller à pied... quoique, avec mon sac à dos de 17 kg, mon cartable en peau de dromadaire et mon petit sac à dos, non, j'en ai assez de les porter pendant les transferts. L'auto-rickshaw, sera très bien ! Je devais prendre le car à 8 h 30, je pars à 7 h 30. Ma réservation est donc valable pour tous les bus, en partance pour Agra ?!? Aucune importance, je suis dedans et cela va me faire gagner une heure, pour une fois, que c'est dans ce sens, je ne vais pas m'en plaindre. Mon car, que dire ? Dans beaucoup de pays, les chauffeurs routiers ont la suspension à l'assise de leur siège, moi, elle se situe au niveau de mon dossier... et je soupçonne même, qu'ils l'ont prise au bus, car le nombre de "crêpes"* que j'ai pu faire. La prochaine fois que je pars, j'emmène mon ostéopathe ! Ceci dit, cela me permet de travailler les abdominaux.

 * crêpe : au "tape cul", c'est lorsque nous décollons du siège.

L'intérieur du bus, avec ses couchettes au-dessus

6 heures de route ou de simili-route, où nous quittons les collines et la région du Rajasthan, pour rejoindre la plaine et la région Uttar Pradesh et le Taj Mahal. Nous traversons les campagnes, où surtout les femmes et enfants, travaillent dans les champs et portent leur récolte, sur la tête.

Petit arrêt, au bout de 3 h, comme à chaque fois, pour une pause "repas" ou autre, d'environ 15 minutes... sauf, avec "le chauffeur Pushkar-Jaipur", où la pédale de frein devait être inexistante.

Le restaurant

Me voilà à Agra, où Lucie, m'a réservée mon hôtel, car elle y était juste avant moi, pour faire le guide touristique à son papa. Décidément, nos chemins ne feront que de se croiser.

J'atterris dans une agréable petite guesthouse musulmane, familiale, où les personnes qui la tiennent sont d'une gentillesse. C'est Bilal, qui m'accueille, alias Bilouuuuuuu. Il a 18 ans, avec qui je vais partager de très bon moment de discussion et qui va me faire travailler mon anglais. Certaines d'entre vous le connaisse, lorsque nous "skypions" ensemble, c'est lui qui vous faisait coucou ! Un garçon remplit d'humour, drôle et toujours plein de facéties. 

 Un "ma biche" de Louis de Funès, version indienne ?!?

 Petit instant sur la terrasse, où nous contemplons les environs.

Montgolfière made India ? Ok, j'essaierais une prochaine fois... ce n'est pas que je n'ai pas confiance, mais mon assurance voyage, ne couvre pas les sports à risque, oufffff.

Petit coucher de soleil, sur Agra... ça va, il n'est pas pire que ce que j'ai pu faire auparavant !

Et sur le dôme du Taj Mahal... Bon, je vous avoue qu'il ne faut pas venir dans cette guesthouse, pour la vue sur la Mosquée, car j'ai mis le zoom de mon appareil photo au maximum, soit 18x. A vue d'oeil, ce n'est qu'un point lointain.

Je décide de visiter le Taj Mahal demain, même si j'aurais aimé terminer par lui... car après, j'ai peur que les autres choses à voir, me paraissent trop fade. Mais, j'ai regardé la météo et c'est le seul jour, durant mon séjour, que le ciel sera dégagé, enfin je l'espère ! Aujourd'hui, le temps est couvert et hier, il a plu, donc, je ne prends aucun risque. Le meilleur moment pour y aller, c'est soit au "sunrise" soit au "sunset" ou uniquement 5 fois par mois, au "full moon"... oups, il faudrait peut-être que je précise. C'est vrai, que maintenant je suis devenue bilingue, version française quand même. Alors, pour la génération Mac do, ce ne sont pas des desserts, mais le sunrise : le lever du soleil, le sunset : le coucher du soleil et le full moon : la pleine lune. N'étant pas dans la dernière catégorie et étant très chanceuse, avec les couchers du soleil, je vais opter pour un sunrise ! Ce qui fait, un 6 h, aux portes de la mosquée. Bilou, me conseille d'acheter le billet cet après-midi, ce qui me permettra de gagner du temps demain matin et surtout, de grapiller quelques minutes de sommeil, ce qui n'est pas négligeable. Il m'explique le chemin à prendre de la billetterie, en me donnant le plan de la ville, d'où une énorme concentration de ma part : au bout de la rue, à gauche et c'est à environ à 200 m à gauche, un grand bâtiment rouge. Il me donne sa carte, au cas où je me perdrais (il me connait déjà ?!?). Il y en a pour 15 minutes de marche aller-retour... c'est parti ! Réussi du premier coup, sans rien demander à personne, mon sens d'orientation se développerait-il ? D'accord, je sais ce que certains d'entre vous vont me dire que c'était simple. Ca y est, j'ai mon ticket  ! Je décide de continuer mon chemin jusqu'à la porte Est, du Taj Mahal... je sais, j'en fais peut-être un peu trop, mais c'est un monument qui fait parti de la liste des sept nouvelles merveilles du monde et je ne veux vraiment pas me rater sur ce coup là. Il y a 3 portes, pour y accéder : les plus prisées sont celles de l'Est et l'Ouest, et la dernière, c'est la Sud. Il faut rajouter 10 minutes de marche, pour l'atteindre... la rue est propre, je ne vais pas dire qu'il n'y pas de papier au sol, mais presque, contrairement à ses rues adjacentes, où la véritable vie indienne, reprend ses droits.

Tout n'est pas perdu pour tout le monde !

Evidemment, je me fais accoster, presque à chaque pas, par les rickshaws ; les auto-rickshaws et les conducteurs de carriole à cheval, dont certaines sont très kitsch, elles sont ornées de fleurs et de coeurs... et me disent, pas cher, vraiment pas cher. C'est gentil, mais l'Annapurna m'attend le mois prochain, donc ce sera, la marche ! Les voitures, ne peuvent pas aller jusqu'au Taj, en raison des règles anti-pollution, mais peuvent s'en approcher davantage, que les autres moyens... d'ailleurs, il y a des véhicules électriques qui circulent. Mais là aussi, c'est l'un des nombreux paradoxes de l'Inde, car les voitures ne peuvent pas s'en approcher, mais les motos, scooters, pour eux : aucun problème... pourtant, ils polluent !

        
Les carrioles à chevaux... qui côtoient le monde moderne, avec ses voitures électriques 

Pour accéder au Taj Mahal, il y a 3 barrières, tenues par des policiers armés...

Me voilà à la porte Est et surtout, rassurée... je ne devrais pas me tromper ! Retour à la Guesthouse, où je chronomètre le temps, pour savoir à quelle heure je devrais partir demain matin (15 minutes de marche). Sur le trajet du retour et partout, dans la partie de l'Inde que j'ai visité, nous voyons les personnes balayer, sur le pas de leur porte, leur partie du trottoir,etc. tout ça pour les déplacer un peu plus loin.

Ashok de Jaisalmer, nous disait avec Antonella, que les personnes, les plus pauvres, ramassaient les bouteilles en plastique, car au bout de 1 kg, ils pouvaient récupérer quelques roupies, ainsi que pour les bouteilles de verre, intactes, comme les bières : elles étaient consignées.

Depuis que je l'ai inséré dans mon programme, cela va faire presque un an, le "Taj Mahal" va devenir enfin concret. Je l'ai tellement contemplé, sur mon emballage "kit kat", éh oui, on ne se prive de rien, pendant les quelques moments d'attente. Cette barre de céréale me faisait à chaque fois saliver, pas pour ce qu'il y avait dedans, mais pour cette photo... où, sa visite était à gagner ! Et me voilà, maintenant à une nuit de lui.

"Le Taj Mahal :

Rabindranath Tagore l'a décrit comme "une larme sur le visage de l'éternité", Rudyard Kipling y voyait "l'incarnation de la pureté", et son créateur, l'empereur Shah Jahan, disait qu'il "faisait verser des larmes au Soleil et à la Lune". Chaque année, des touristes deux fois plus nombreux que la population d'Agra franchissent les portes du Taj et repartent éblouis par cet édifice, considéré comme le plus beau du monde.

Le Taj Mahal fut édifié par Shah Jahan pour recevoir le corps de sa troisième épouse, Mumtaz Mahal, morte en mettant au monde leur 14ème enfant en 1631. Son trépas brisa le coeur de l'empereur, dont les cheveux seraient devenus gris en une nuit. La construction du Taj, entreprise l'année suivante, ne s'acheva qu'en 1653 ; celle du bâtiment principal aurait demandé 8 ans. Peu après, Shah Jahan fut renversé par son fils Aurangzeb et emprisonné au fort d'Agra, d'où il ne put qu'apercevoir sa création à travers une fenêtre le restant de sa vie. A sa mort, en 1666, il fut inhumé aux côtés de Mumtaz.

Au total, 20 000 ouvriers et artisans d'Inde et d'Asie centrale participèrent à la construction. Des spécialistes furent amenés d'Europe pour concevoir les délicats treillis de marbre et les panneaux en pietra dura, faits de milliers de pierre semi-précieuses incrustées dans le marbre.

Inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité en 1983, le Taj Mahal semble aussi immaculé aujourd'hui qu'à l'époque de sa construction - il a connu une restauration majeure au début du XXème siècle. En 2002, après avoir été progressivement sali par la pollution urbaine, il a retrouvé sa splendeur grâce à une ancienne recette de masque de beauté, le multani mitti - un mélange de terre, de céréales, de lait et de chaux jadis utilisé par les femmes indiennes pour embellir leur peau. Aujourd'hui, seuls les véhicules non polluants peuvent s'approcher à 200 mètres du mausolée."

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Départ à 5 h 30, où je ne suis pas très rassurée, car je n'aime pas marcher quand il fait noir dans les rues, pour des raisons de sécurité, mais également au niveau des chiens... puisque, c'est surtout à ce moment-là, qu'ont lieu leurs combats et que la présence d'un arbitre humain, à moins d'être sûr de lui, est fortement déconseillé ! Bilouuuu me rassure : "no problem" et c'est vrai, car c'est déjà très animé, des joggeurs (et les joggeuses ?!?), des scooters, des motos, beaucoup de personnes, etc. Par contre, je commence à m'inquiéter, car je vois plusieurs touristes qui empruntent la même route que moi, mais dans le sens inverse ?!? Le "Taj Mahal" aurait-il déménagé, durant la nuit ? Ou c'est moi, qui me serais trompée de direction ?!? Non, c'est juste que j'ai été plus prévoyante qu'eux, pour une fois, car ils vont chercher leur ticket. Je suis bien placée, il y a juste un petit groupe devant moi. Les hommes et les femmes sont séparés par une barrière, surtout ne me demandez pas pourquoi. Ouverture des portes prévues à 6 h, elle se fera à 6 h 20. Passage d'un contrôle de sécurité, comme dans les aéroports, avec un scanner pour les sacs. J'étais prévenue par les différents forum, ainsi que par ma bible et 2 français, que j'ai croisé à Jaisalmer, qui eux, ont dû passer par la consigne, car ils avaient un pied à appareil photos, ce qui est interdit. Dans un forum, un gars avait une peluche, pour faire comme dans le film "d'Amélie Poulain", de même, direction la consigne, ce qui te fait perdre énormément de temps... je me suis uniquement équipée de mon appareil photos, à ne surtout pas oublier, avec les batteries chargées et les cartes mémoires vides, ainsi que de mon ticket !

La porte, qui fait face au Taj Mahal

Malgré toutes mes espérances, et surtout ce que j'attendais de cette visite... la réalité, a été bien au-delà, de tout cela ! Ce monument, dégage, notamment par son Histoire, mais aussi par sa Beauté, une vive émotion, où toi même, tu ne comprends pas ce qui se passe. C'est une sensation d'envoûtement, où à chaque clignement d'yeux, tu as envie que l'image reste imprégnée dans ton cerveau, tellement que tu le vois différemment, avec les couleurs qui changent. Je n'avais plus envie de le quitter, d'ailleurs, j'y suis restée 3 h à le contempler, mais j'ai dû partir, à cause de la chaleur qui en dégagée, avec le marbre. C'est vraiment difficile à expliquer, car les photos, renvoient qu'une partie de tout cela, il faut vraiment le vivre pour comprendre !

La 1ère photo du "Taj Mahal"

"Les jardins ornementaux sont dessinés selon le modèle moghol du charbagh (jardin persan classique) - un carré quadrillé de canaux, avec une plinthe en marbre au centre. Quand les fontaines ne coulent pas, le Taj se reflète dans les canaux."

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A l'approche du monument, il faut montrer patte blanche, pour y accéder ou être pied nu. Symbole de respect, comme dans chaque mosquée, mais également, pour ne pas abîmer les sols.

Montrer patte blanche,

n'est pas qu'une expression !

" Le Taj Mahal lui-même se dresse sur une plate-forme en marbre surélevée à l'extrémité nord des jardins, dos à la Yamuna. Cette situation en hauteur ne laisse que le ciel en toile de fond, un coup de génie du concepteur. Des minarets blancs hauts de 40 m, purement décoratifs, ornent les angles du soubassement. Après plus de trois siècles, ils ne sont pas parfaitement perpendiculaires, mais pourraient avoir été construits légèrement penchés vers l'extérieur afin de ne pas s'effondrer sur le précieux Taj en cas de séisme."

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              Comme on se retrouve !                                            La rivière Yamuna

"La mosquée de grès rouge, à l'ouest, est un important lieu de culte pour les musulmans d'Agra. Le jawab, un bâtiment identique à l'est, fut érigé par souci de symétrie."

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             La mosquée de grès rouge                                                      Le Jawab

"La sculpture centrale du Taj est faite de marbre blanc semi-translucide, sculpté de fleurs et incrusté de milliers de pierres semi-précieuses formant de superbes motifs. Parfait hommage à la symétrie, les 4 façades identiques comportent d'impressionnantes voûtes ornées de rinceaux en pietra dura et de citations du Coran en jaspe incrusté. La structure est coiffée de 4 petits dômes entourant le dôme central."

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"Sous ce dernier se trouve le cénotaphe de Mumtaz Mahal, au faux tombeau élaboré, entouré de ravissants treillis de marbre incrustés de dizaines de variétés de pierres semi-précieuses. A côté, le cénotaphe de Shah Jahan, enterré ici sans cérémonie par son fils Aurangzeb en 1666, perturbe la symétrie du monument. La lumière pénètre dans la salle centrale par des claires-voies de marbre finement ciselées. Les véritables tombeaux de Mumtaz Mahal et de Shah Jahan reposent au sous-sol dans une crypte fermée au public."

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Les photos, à l'intérieur du monument, sont interdites... mais par contre, à l'extérieur, elles sont vivement conseillées. Je me laisse aller, aux fameux clichés, où tout le monde opte pour les mêmes poses.

YEEEEESSSSSS, J'Y ETAIIIIIIIIIIS !!!

J'ai même retrouvé, les Nantais : Clémence et Thibaud...

Où encore une fois, nous avons posé avec fierté, avec nos amis indiens, le temps de quelques photos. Nous ferons partis d'un album souvenir, dans des familles, quelque part en Inde !

Nos amis éphémères !

Je sais les "Ginettes", vous auriez aimé que je vous emmène, par l'intermédiaire du "T-Shirt" et croyais-moi, j'y ai longtemps réfléchi... mais j'en suis arrivée à la conclusion, qu'il ne valait mieux pas, pour le "Taj Mahal", car c'est sûr, vous lui auriez volé la vedette ! 

Comme dans chaque grand monument, le "Taj Mahal", possède ses mythes :

"Un temple hindou : selon une théorie qui a beaucoup fait parler, avancée par Purushottam Nagesh Oak, le Taj serait un temple du XIIème siècle dédié à Shiva, transformé par la suite en mausolée pour Mumtaz Mahal. En 2000, la Cour suprême indienne a rejeté la demande d'Oak d'ouvrir les salles scellées du sous-sol pour prouver ses dires. Oak prétendait également que la Kaaba, Stonehenge et la Papauté avaient des racines hindoues.

Un Taj Mahal noir : selon une légende, Shah Jahan aurait prévu de construire une réplique du Taj Mahal en marbre noir sur la rive opposée du fleuve pour en faire son mausolée et aurait commencé les travaux avant que son fils Aurangzeb ne l'emprisonne au fort d'Agra. Les fouilles effectuées au Mehtab n'ont révélé aucune trace d'un tel projet.

Des ouvriers mutilés : selon une autre légende, Shah Jahan aurait ordonné, une fois le Taj achevé, que l'on tranche les mains des artisans afin qu'ils ne puissent jamais reconstruire pareille merveille. Certains disent même que l'empereur leur aurait fait arracher les yeux. Aucun élément historique ne corrobore ces affirmations.

Le Taj s'enfonce : d'après certains experts, le Taj pencherait doucement vers le lit du fleuve et s'affaisserait en raison de l'évolution de la nature du sol au bord de la Yamuna, qui s'assèche de plus en plus. L'Archaeological Survey of India à toutefois écarté comme statistiquement insignifiant toute modification de la hauteur du monument, précisant qu'aucune détérioration structurelle de sa base n'a été constatée depuis la première étude scientifique en 1941."

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Un dernier Adieu, avant de continuer ma route... Snif !

Ce matin, c'est un réveil "sans envie"... éh oui, cela peut aussi arriver, de l'autre côté du globe ! Programme du jour, visites d'Itimad-ud-Daulah (baby Taj) ; de Mehtab Bagh, jardin situé de l'autre côté du Taj et du Fort.

Je dois libérer la chambre à 10 h, car je pars ce soir en train de nuit direction Varanasi. Cool, ils me gardent mes bagages, pendant que j'irai me balader et je peux rester, dans la partie restaurant-détente, jusqu'au départ de mon train. Petit moment de panique... petit, au niveau du temps, mais grosse panique dans le symbole. Je n'arrive plus à remettre la main, sur ma "ceinture vitale" (passeport ; argent ; carte de crédit). La sensation de "jour sans", ne serait-elle pas qu'une sensation ?! Je retourne la chambre de fond en comble, défais mes sacs préparés la veille... RIEN. Là, je commence à penser aux différentes démarches à réaliser : l'Ambassade, pour refaire un passeport ; appeler ma belle-soeur, pour faire opposition... Puis, au bout de 15 minutes et après, avoir vérifier mainte et mainte fois mon petit sac à dos, "la" voilà, qui pointe son nez ! Super, la journée commence bien. 

"Itimad-ud-Daulah", surnommé le Baby Taj, le ravissant mausolée de Mizra Ghiyas Beg. Ce noble persan était le grand-père de Mumtaz Mahar et le wazir (ministre en chef) de l'empereur Jahangir. Sa fille Nur Jahan, qui épousa l'empereur, fit construire ce tombeau entre 1622 et 1628, dans un style similaire à celui qu'elle avait édifié pour Jahangir près de Lahore (Pakistan).

Sans avoir la beauté saisissante du Taj, ce mausolée offre un aspect plus raffiné, grâce à ses jali (treillis de marbre) d'une remarquable délicatesse. Ce fut le premier édifice moghol entièrement de marbre, le premier utilisant largement la pietra dura, et le premier mausolée construit sur les rives de la Yamuna, auparavant occupées par de somptueux jardins d'agrément."

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 La rivière Yamuna, piscine des buffles

 La porte du Baby Taj

Itimad-ud-Daulah

Son jardin

La tondeuse, made India !

"Mehtab Bagh, un jardin conçu par l'empereur Babur pour clore une succession de 11 parcs sur la rive est de la Yamuna longtemps avant l'édification du Taj Mahal, ce parc fut laissé à l'abandon jusqu'à ne plus être qu'une énorme butte de sable. Reconstruit ces dernières années afin de protéger le Taj de l'érosion due au sable projeté par le vent par-dessus la rivière, il offre à présent l'un des meilleurs points de vue sur le splendide mausolée. Ses jardins sont parfaitement alignés sur ceux du Taj, et la vue de la fontaine devant l'entrée est spectaculaire."

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Direction, ce petit coin, quand le chauffeur d'auto-rickshaw, me dit qu'il est complètement à l'abandon, que les herbes sont hautes... à l'entrée, cela s'est avéré exact ! Alors, je longe le parc jusqu'à la rive pour contempler le Taj.

La rivière Yamuna et le Taj Mahal, qui la surplombe

A côté de tant de beauté et de richesse, cohabitent une réalité indienne.

Pendant le trajet vers le Fort, mon chauffeur d'auto-rickshaw, me dit là aussi, que le Fort est dans un état de délabrement, qu'il est tout cassé... je crois qu'il n'a pas envie d'attendre 2 h, lui ! Honnêtement, je n'ai pas très envie de le visiter, car je ne suis vraiment pas dedans. Je suis sûre que c'est un tort, mais après avoir vu le Taj Mahal, le reste n'a pas la même saveur. Le Baby Taj, était très beau, mais, je l'ai trouvé fade et puis, c'est vraiment un jour, où rien ne me tente. Retour à la guesthouse, pour travailler sur le blog, car j'ai énormément de retard, avec les problèmes d'électricité, qu'il y a dans ce pays.

     



A défaut de voir l'intérieur, voici l'extérieur !

17 h, comme prévu, je demande à Yusurf, le fils aîné de la guesthouse, si il peut appeler le bureau, dans lequel j'ai réservé mon ticket de train à Jaipur, pour qu'il me donne mon numéro de siège. "No problem", il regarde en même temps sur son ordinateur, le site des chemins de fer, car pour lui, qui a l'habitude de réserver des tickets, mon billet lui paraît étrange. Personne ne répond ! Ca commence bien... je lui donne le numéro de téléphone de Raju, l'un des acolytes de Jaipur ! Je ne comprends pas ce qu'ils se disent, mais la tension monte, ou c'est leur manière de parler ?! En conclusion, je ne sais toujours rien, parce qu'ici, c'est un pays où personne ne te dit rien, car il se débrouille de tout ! Il donne plein de coup de téléphone... nous attendons, la clôture de la distribution des sièges ! Et je vois, qu'en ce qui me concerne, je n'en ai pas d'attribué... mon ticket n'est donc pas valable ! Il essaye de m'expliquer, mais ce n'est pas le moment, il faut me laisser encaisser sur le fait que je vais devoir rester une nuit de plus, voir plus, avec le temps de réserver un autre billet de train. Après un petit moment, il revient et s'excuse pour tout ce désagrément, mais je lui dis qu'il n'a pas à s'excuser, ce n'est pas après lui que j'en veux, mais de celui de Jaipur et de moi, car j'aurais dû ne pas prendre ce ticket, sans un numéro de siège ! Je vois le temps passer, et le Népal qui arrive à grand pas... vais-je arriver à temps ? Je n'ai qu'un mois dans ce pays et j'ai très envie d'en profiter un maximum ! Yusurf, s'en veut vis à vis de la réputation de son pays et en veut énormément au gars, mais je le rassure, que cela n'a rien à voir avec lui, ni son pays et le remercie pour tout ce qu'il a fait, c'est juste que cela tombe mal pour moi. C'est vraiment une journée, qui s'est avérée "sans". J'ai parcouru les forums, où j'ai pu lire que mon ticket, faisait partie d'une liste d'attente : j'aurais pu avoir une place, comme dans mon cas de figure : RIEN. Merci de prévenir, Monsieur le Vendeur... en tout cas, cela ne les empêche pas d'encaisser, sans savoir si nos billets sont valables ! Je ne sais pas comment il s'est débrouillé, Yusurf a donné encore plein de coup de téléphone, pour retrouver un ami, d'un ami, d'un ami,... de mon vendeur de ticket, qui vit à Agra, de manière à ce qu'il me rembourse une partie du ticket, environ 75% de ma mise ! La menace d'appeler la police, est imparable apparemment, car me voilà, avec mon argent. Puis, en quelques minutes, il me dégote un autre train de nuit, pour demain, départ 23 h, pas la meilleure classe, mais peu importe, je dois et veux partir ! Comme quoi, la nécessité de réserver très longtemps à l'avance, n'est pas toujours vraie.

Le lendemain, sera consacré à une petite balade à pied dans Agra, histoire de se dégourdir les jambes...

... et à des séances photos, avec Bilouuuuuuu, mon "joke man", qui fera parti, de mes belles rencontres. Comme je te l'ai promis, Bilal, voici nos photos !

!         

                                                                                          Pour une fois, qu'il est sérieux !

Maintenant, il est temps de vérifier si mon ticket de train est valable... direction la gare ! 

A très bientôt, dans une prochaine ville (peut-être), avec d'autres histoires...

Take Care Yourself !