MES DERNIERS JOURS, D'ILIENNE...

"Les éternels clichés sur la Nouvelle-Zélande - les geysers, les mares de boue bouillonnantes, la terrifiante danse guerrière haka - sont des réalités à Rotorua. Première destination touristique de l'île du Nord, Rotorua, où l'activité volcanique rencontre la tradition maorie, a plus d'un attrait : sources chaudes, haka et hangi (four creusé dans la terre). Lacs de montagnes ou torrents gorgés de truites, ici l'eau a la préséance.

Histoire :

Rotorua et ses environs se trouvent sur la faille volcanique qui s'étend de White Island aux impressionnants volcans du parc national de Tongariro. Les coins de campagne portent les traces d'explosions volcaniques répétées : les cratères refroidis sont devenus des lacs, mais la boue et la vapeur brûlantes témoignent d'une agitation souterraine toujours menaçante.

En 1886, le proche mont Tarawera explose soudain, propulsant boue et feu qui détruisent des villages entiers et les célèbres Terrasses roses et blanches. Ces spectaculaires terrasses de silice, lavées par les sources thermales, étaient considérées comme une merveille de la nature. Elles avaient attiré les premiers touristes à Rotorua, mais ont malheureusement disparu en une seule nuit.

La tribu maorie locale tire son nom de la pirogue ancestrale Te Arawa, qui arrive vers le XIV ème siècle. Mais à mesure que la tribu augmente en nombre et se scinde en sous-tribus (hapu), le conflit éclate. Rien de comparable toutefois aux forfaits commis par Hongi Hika, le chef des Ngapuhi, en 1923. Armé de mousquets, il massacre tous ceux qu'il croise et, quand les Arawa se réfugient à Mokoia Island sur le lac de Rotorua, il envoie ses hommes finir le travail. Ici Hika est tristement comparé à Hitler. Son effigie présentée dans une exposition récente sur l'histoire de Rotorua fait scandale.

Les Arawa se font ensuite malmener par les Maoris du Waikato et, quand la guerre éclate dans les années 1860, ils se rangent du côté Britanniques contre les vieux ennemis et empêchent les renforts de la côté orientale de rejoindre leurs adversaires.

La fin de la guerre laisse place au tourisme. L'éruption du Tarawera en 1886 ralentit un temps le flot des voyageurs, mais la richesse touristique du site attire aujourd'hui encore plus de 2 millions de visiteurs par an."

National Geographic

Je quitte Wellington, direction Rotorua, où je vais passer 2 nuits, avant de rejoindre Auckland... ma dernière destination de Nouvelle-Zélande.

Arrivée à Rotorua, j'ai l'impression d'être dans une ville déserte... je ne croise pas grand monde. Par contre, c'est là que je vois le plus de Maoris (15 % de la population Néo-Zélandaise et 80 %, ce sont des Européens), tribu que je n'ai absolument pas vue dans l'île du Sud.

En marchant dans la ville, je sens parfois des relents "d'oeufs pourris"... provenance des eaux chaudes, caractéristique des villes volcaniques.

Il n'a pas dû voir le panneau !

Pour Ginettes Cath et Gigi... voici la version originale de "Black Swan" !

Le vide grenier Néo-Zélandais...

Te Arawa désigne, dans la tradition maori, une tribu descendant d'un groupe venu de Polynésie en Nouvelle-Zélande il y a quelques 20 générations, à bord d'une pirogue de haute mer portant le même nom (arawa) sous la direction de leur chef Houmaitawhiti, en quête de terres nouvelles.

La Pirogue Te Arawa

J'enfourche le vélo, direction le lac bleu qui est à 12 km de Rotorua... 1 h 15 pour y aller et 30 minutes pour revenir. Le retour a été beaucoup moins fatiguant... le pédalage y était presque inutile !

Ma cage à lapin... !

Après avoir survolé Rotorua, je pars pour Auckland... où le paysage est très brumeux par intermittence, j'en profite pour faire enfin une pause sommeil dans le bus .

Les eaux chaudes de Rotorua...

Après m'être assoupie quelques minutes, j'ai eu l'impression que nous sommes retournés 5 mois en arrière... en Inde !

Bombay ?!? Ville d'Inde que je n'ai pourtant pas visité !

AUCKLAND...

"Auckland est la plus grande zone urbaine du pays. Elle est la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande avec environ 1 300 000 d'habitants (soit plus d'un quart de la population du pays), et les données démographiques indiquent qu'elle continuera d'accroître plus rapidement que le reste du pays.

Auckland est également la ville du monde qui abrite le plus grand nombre de personnes d'origine Polynésienne.

Auckland est situé sur et autour d'un isthme, reliant la péninsule de Northland au reste de l'île du Nord. Cet isthme formant la zone urbaine centrale, est entourée de 2 ports naturels : le port de Waitemata au Nord, qui s'ouvre à l'Est sur le golfe de Hauraki, et le port Manukau au Sud, qui s'ouvre à l'Ouest sur la mer de Tasman. C'est l'une des rares villes au monde à avoir 2 ports sur 2 aussi importantes étendues d'eau.

Auckland est à cheval sur les volcans du champ volcanique monogénétique d'Auckland. Il y a environ 50 volcans prenant des formes différentes (cônes, lacs, lagons, îles, dépressions, etc.) et plusieurs ont produit de grandes coulées de lave. La plus grande partie des cônes ont été partiellement ou entièrement extraits. Les volcans sont considérés éteints, quoique le champ volcanique lui-même soit dormant."

Internet

C'est sous la pluie, que se fait mon premier contact avec Auckland. Ville jolie, pour sa mesure, mais que je n'apprécie pas plus que cela... sans doute, parce que j'arrive à la fin du pays et que mon esprit et mon temps, sont déjà à des milliers de km de cette île.

La vue générale de la ville, peut se faire de différents manières : la "sky tower", célèbre tour qui surplombe la ville, ou alors, entres autres et ce qui est mon choix, par le mont Eden.

Le mont Eden, est un volcan endormi... il est le plus haut sommet naturel de la ville d'Auckland avec 196 mètres d'altitude. Il donne son nom à l'un des faubourg d'Auckland situés à son pied, ainsi qu'au Stade : Eden Park.